Critique: Mother

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Réalisation Darren Aronofsky
Scénario Darren Aronofsky
Acteurs principaux
Sociétés de production Paramount Pictures
Protozoa Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre thriller
Durée 121 minutes
Sortie 13 septembre 2017

Un couple voit sa relation remise en question par l’arrivée d’invités imprévus, perturbant leur tranquillité. 

Trois ans après son aventure biblique, « Noe », Darren Aronofsky revient à un Cinéma proche de ce qu’il faisait avec « Black Swan », fantastico-psychologique. Il s’intéresse ici aux affres de la création artistique à travers l’histoire d’un écrivain, incarné par Javier Bardem et de son épouse, Jennifer Lawrence.  Après avoir restauré leur grande maison, partie en flammes quelques années avant que le couple ne se connaisse, les tourteraux reçoivent la visite d’un étranger (Ed Harris) à la recherche d’un toit pour la nuit. Cet étranger envahissant sera très vite suivi de son épouse (Michelle Pfeiffer), également plus qu’à l’aise. Petit à petit, de plus en plus de monde envahira la maison au grand dam de Madame qui voit son petit nid se transformer en champ de bataille! Très long (2 heures), le film s’avère aussi peu original sur le fond (on comprend très vite où Aronofsky veut en venir) qu’insupportable sur la forme! En effet, Aronofsky multiplie les gros plans sur son actrice jusqu’à l’overdose et filme le tout caméra à l’épaule dans l’agitation la plus totale rendant totalement illisibles la plupart des scènes « d’action ». Si l’on rajoute à ça le grotesque des situations et le manque d’investissement des acteurs, totalement en roue libre, on se demande comment le cinéaste à réussi à réunir les fonds pour mettre sur pied son projet, un naufrage digne de l’arche de Noe!

0.5

CRITIQUE BLU-RAY: LA MAISON RUSSIE

LE FILM: 7/10


Lors d’un voyage en URSS, l’éditeur anglais Barney Blair fait la connaissance de Dante, un savant soviétique déçu par la timidité de la Perestroïka. Par l’intermédiaire de la séduisante Katya, Dante confie à Barley un dossier contenant des secrets militaires qui pourraient bien changer la face du monde. Ces documents, convoités par les britanniques, vont entraîner Barley et Katya dans le monde obscur et manipulateur de l’espionnage international…

Sorti dans une certaine indifférence en France en 1991, « La Maison Russie » mérite tout de même le coup d’oeil! Réalisé par Fred Schepisi, deux ans après « Un cri dans la nuit » qui valut un prix d’interprétation à Meryl Streep au Festival de Cannes, cette « Maison Russie » est une adaptation d’un roman de John LeCarré qui réunit la belle Michelle Pfeiffer (nomination aux Golden Globes pour ce rôle) et  un Sean Connery en vieil éditeur pépère embarqué dans une affaire d’espionnage! Et si c’est bien d’espionnage dont il s’agit ici, on est plus prêt de « la Taupe » que de « Jason Bourne » côté rythme et action! Point de revolver et de courses poursuites ici mais un jeu de faux semblants subtilement mené, dégageant un parfum de romantisme amplifié par une belle partition de Jerry Goldsmith qui ne lésine pas sur les violons!

« La Maison Russie » constitue donc un bon moment d’espionnage à la papa avec un beau duo d’acteurs et un joli voyage au pays du KGB! La copie est nickel (on est loin de la VHS Delta Video de l’époque!), ce qui ne gache rien!

LES BONUS: 0/10

Pas une bande-annonce, rien, Niet!

VERDICT: 6/10

Une bonne occasion de découvrir un bon film d’espionnage méconnu!

Disponible en DVD (14,99 euros) et bluray (19,99 euros) chez FILMEDIA dès le 21 août