Critique: West Side Story

RéalisationSteven Spielberg
ScénarioTony Kushner
MusiqueLeonard Bernstein
David Newman
Stephen Sondheim
Acteurs principauxAnsel Elgort
Rachel Zegler
Ariana DeBose
David Alvarez
Mike Faist
Rita Moreno
Sociétés de production20th Century Studios
Amblin Entertainment
Pays d’origine États-Unis
GenreComédie musicale
Durée156 minutes
Sortie8 décembre 2021

WEST SIDE STORY raconte l’histoire légendaire d’un amour naissant sur fond de rixes entre bandes rivales dans le New York de 1957.

Tout le monde connaît l’adaptation cinématographique de la célèbre comédie musicale par Robert Wise, récompensée de 10 Oscars. Plus de cinquante ans après, Steven Spielberg, qui avait toujours rêvé de faire sa comédie musicale, décide de signer une nouvelle adaptation! Projet ô combien risqué de s’attaquer à pareil mythe mais pari relevé haut la main.

A 74 ans, Spielberg dépoussière le monument reprenant les ingrédients de base mais en lui apportant une résonnance cruelle avec l’Amérique et le monde d’aujourd’hui. La haine de l’autre, de la différence, qu’elle soit raciale, sociale ou sexuelle (présence notable d’un acteur transgenre), est ici le sujet principal de cette comédie musicale, plus sombre, plus tragique et plus pessimiste que son modèle des années 60. Sur la forme, on est ébloui durant 2h37 par l’énergie de la mise en scène, la beauté de la photo et la qualité de la direction artistique. Le film a notamment été tourné principalement en décors naturels! Du grand Cinéma, idéal pour les fêtes!

Critique: Cry Macho

RéalisationClint Eastwood
ScénarioNick Schenk
N. Richard Nash
MusiqueMark Mancina
Acteurs principauxClint Eastwood
Eduardo Minett
Natalia Traven
Dwight Yoakam
Horacio Garcia Rojas
Sociétés de productionMalpaso Productions
Pays d’origine États-Unis
Genrenéo-western
Durée104 minutes
Sortie10 novembre 2021

Mike, star déchue du rodéo, se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.

Quarantième film à la réalisation, deux après l’excellent « Cas Richard Jewell », Clint Eastwood, malgré ses 91 ans, reprend également place devant la caméra pour ce « Cry Macho ». Ce qui frappe dès les premières images, c’est le physique du grand Clint, la peau sur les os, un peu voûté et le visage creusé. Malgré ce corps en bout de course, subsiste l’intelligence et l’humour teinté d’autodérision du bonhomme. Certains diront que ce « Cry Macho » est au pire de trop, au mieux mineur. Certes on est loin des plus grands films du maître mais on est aussi très loin d’un ratage annoncé par certains pisse-froids. Ce périple mexicain entre un vieux cowboy désabusé et un jeune Mexicain en mal d’amour parental au rythme assez lent, parfois contemplatif utilise les codes du western pour mieux les détourner. A défaut de pouvoir user des poings, Eastwood joue sur les sentiments et l’émotion est là, pour sûrement des adieux au Grand écran…