CRITIQUE: PARIS (2008)

Mars Distribution

Un danseur du Moulin Rouge (Romain Duris) qu apprend qu’il souffre d’une grave maladie et se rapproche de sa soeur (Juliette Binoche), un prof de fac (Fabrice Lucchini) qui a le béguin pour une de ses élèves (Mélanie Laurent), un marchand de fruits et légumes (Albert Dupontel) qui vit mal sa séparation avec sa femme qui est aussi sa vendeuse, etc… Tous ces personnages vont se croiser à un moment ou à un autre comme dans tout film choral qui se respecte. Malheureusement, on en a rien à cirer! Leurs histoires sont toutes aussi inintéressantes et on passe tellement vite d’un personnage à un autre qu’on n’a pas le temps de s’y attacher.

Klapisch nous fait ici son Lelouch et je ne vous cache pas que je ne suis pas du tout fan de ce dernier. On assiste même à certaines scènes complètement surréalistes, comme par exemple ces mannequins qui viennent draguer les marchands de primeur qui s’approvisionnent à Rungis finissant par se bécoter au milieu des quartiers de viande, on y croit!

Bref, 2 heures d’une espèce de bouillie informe, à éviter!

CRITIQUE: MINUIT A PARIS (2010)

Gil et Ines vont bientôt se marier. Ils viennent passer quelques jours à Paris avec les parents d’Ines. Gil, scénariste et écrivain peu satisfait de ses productions, se verrait bien emménager définitivement à Paris au grand dam de sa fiancée qui préfère la  Californie. Cette ville l’inspire, surtout quand il y pleut et il aurait rêvé connaître les années 20 en ce lieu. Un soir, alors qu’il part faire une marche à la recherche d’inspiration, il rencontre Hemingway et Scott Fitsgerald…

Cet homme-là est un génie! Woody Allen nous raconte pour la énième fois la même histoire mais pourtant le film est toujours unique! Non pas que « minuit à Paris » soit son meilleur film, mais il a quelque chose d’unique, de magique qui lui permet d’user de tous les clichés sans jamais tomber dans le ridicule! Woody Allen nous parle de son amour pour Paris, d’amour tout court, des artistes qu’il admire et enfin de la propension qu’a l’être humain à tomber dans la nostalgie.Dans le rôle de Woody Allen, euh pardon, de Gil, la bonne surprise est bien Owen Wilson, excellent à tous points de vue. Concernant le buzz Carla Bruni, avec un tout petit rôle (3 saynètes à peine), elle s’en tire plutôt pas mal. A noter que Woody s’est entouré pour ce film d’une équipe quasiment intégralement française, notamment du grand directeur photo Darius Khondji.

90 minutes de plaisir!