Critique Dvd: Mémoires de Jeunesse

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Titre original Testament of Youth
Réalisation James Kent
Scénario Juliette Towhidi
Acteurs principaux
Sociétés de production BBC Films
Heyday Films
Screen Yorkshire
BFI
Pays d’origine Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre drame historique
Durée 130 minutes
Sortie 23 septembre 2015

LE FILM:

4

 

 

Printemps 1914. Jeune femme féministe à l’esprit frondeur, Vera Brittain est résolue à passer les examens d’admission à Oxford, malgré l’hostilité de ses parents particulièrement conservateurs. Décidée à devenir écrivain, elle est encouragée et soutenue par son frère et sa bande d’amis ? et notamment par le brillant Roland Leighton dont elle s’éprend. Mais les rêves de Vera se brisent au moment où l’Angleterre entre en guerre et où tous les jeunes hommes s’engagent dans l’armée. Elle renonce alors à écrire pour devenir infirmière. Tandis que la jeune femme se rapproche de plus en plus du front, elle assiste avec désespoir à l’effondrement de son monde.

Avec ce biopic aux allures de mélodrame, l’Anglais James Kent rend hommage à un certain grand Cinéma britannique un peu à la manière d’un David Lean avec ce mélange de grand spectacle et de drame intimiste. Il dresse ici le portrait d’une femme qui refusa d’occuper la place que la société du début du XXème siècle lui réservait en tenant à faire des études mais aussi à participer à l’effort de guerre en s’engageant comme infirmière. Esthétiquement très soigné, « Mémoires de Jeunesse » s’avère très plaisant et la présence de la jolie et talentueuse Alicia Vikander n’y est pas pour rien!

TECHNIQUE:

3.5

 

 

Un résultat honorable même si un support HD conviendrait mieux à tel spectacle!

BONUS:

1.5

 

 

Un très court making of promo et c’est tout! Dommage…

VERDICT:

4

 

 

Un mélodrame tenu par une superbe actrice, ça ne se refuse pas!

Disponible en DVD (19.99 euros) et bluray (19.99 euros) chez TF1 Vidéo dès le 27 janvier

 


Critique: Mister Babadook

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  • Date de sortie :
    30 juillet 2014
  • Réalisé par :
    Jennifer Kent
  • Avec :
    Essie Davis, Noah Wiseman, Daniel Henshall…
  • Durée :
    1h32min
  • Pays de production :
    Australie
  • Année de production :  2013
  • Titre original : The Babadook
  • Distributeur :
    Wild Bunch

Depuis la mort brutale de son mari, Amelia lutte pour ramener à la raison son fils de 6 ans, Samuel, devenu complètement incontrôlable et qu’elle n’arrive pas à aimer. Quand un livre de contes intitulé ‘Mister Babadook’ se retrouve mystérieusement dans leur maison, Samuel est convaincu que le ‘Babadook’ est la créature qui hante ses cauchemars. Ses visions prennent alors une tournure démesurée, il devient de plus en plus imprévisible et violent. Amelia commence peu à peu à sentir une présence malveillante autour d’elle et réalise que les avertissements de Samuel ne sont peut-être pas que des hallucinations…

Premier film de l’Australienne Jennifer Kent, Mister Babadook fit sensation partout où il fut projeté notamment à Sundance ou Gerardmer. Dans un genre qui peine à se renouveler, pollué par des tas de production en « Found Footage », l’idée d’une nouvelle histoire de créature maléfique pouvait nous faire craindre le pire! Que nenni! Ce Mister Babadook se hisse au sommet du genre!

Tout d’abord, il ne s’agit pas ici d’une énième histoire de fantômes toute bête mais d’un film d’une grande richesse thématique, à la fois une parabole sur le deuil et la façon de l’accepter pour ne pas sombrer dans la folie mais aussi sur l’amour filial.

Remarquablement mis en scène, usant des recettes du genre, sans en abuser, Mister Babadook est également extrêmement référencé sans jamais plagier ses modèles! La réalisatrice cite directement Méliès, évoque l’expressionnisme allemand, Polanski et si l’on pense inévitablement au cinéma de Friedkin, ce n’est pas forcément pour l’Exorciste mais plutôt pour Bug et sa façon de décrire une plongée progressive dans la folie la plus totale. Passionnant, effrayant et brillant!

NOTE: 9/10