Critique: Ant-Man et la Guêpe

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Titre original Ant-Man and The Wasp
Réalisation Peyton Reed
Scénario Chris McKenna
Erik Sommers
Andrew Barrer
Paul Rudd
Gabriel Ferrari
Acteurs principaux
Sociétés de production Marvel Studios
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre super-héros
Durée 118 minutes
Sortie 18 Juillet 2018

Après les événements survenus dans Captain America : Civil War, Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…

Ce nouvel opus des aventures d’Ant-Man s’articule autour d’une mission de sauvetage, le but étant d’aller récupérer dans l’infiniment petit la mère d’Hope Van Dyne, alias « la Guêpe ». Deux obstacles: Scott Lang est sous bracelet électronique et ne doit pas sortir de chez lui et un personnage fantômatique semble se dresser sur la route d’Ant-Man et la Guêpe! Les ingrédients du premier volet sont à nouveau réunis: humour et second degré (sans doute le personnage le plus amusant de l’univers Marvel) et effets spéciaux impressionnants avec des changements de taille dans les deux sens remarquablement exploités. Seule différence: la partie d’exposition du premier volet n’a ici pas lieu d’être, du coup l’action est ininterrompue! Excellent divertissement estival!

4

 

 

Critique: Black Panther

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Réalisation Ryan Coogler
Scénario Ryan Coogler
Joe Robert Cole
Acteurs principaux
Sociétés de production Marvel Studios
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Super-héros
Durée 134 minutes
Sortie 14 février 2018

Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

Après « Fruitvale Station » et « Creed« , le jeune cinéaste Ryan Coogler fait à nouveau appel à Michael B. Jordan pour le dernier Marvel en date, peut-être le plus ambitieux. Quasiment intégralement interprété par des acteurs noirs (à l’exception de Martin Freeman et Andy Serkis), Black Panther nous montre un pays africain fictif, le Wakanda, qui évolue et prospère sans aucune intervention des pays occidentaux. Le choix devra être fait entre la philosophie du Black Panther (Chadwick Boseman, pas très charismatique) et celle des Black Panthers : promouvoir la paix et utiliser des ressources florissantes pour aider son prochain ou alors  armer les minorités pour lutter contre l’oppression.  Pourvu d’un casting trois étoiles (Forrest Whitaker, Angela Bassett, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o…), Black Panther met de côté l’humour parfois un peu lourdingue des Marvel pour une réflexion avouons-le légèrement naïve mais qui a le mérite d’exister sur le racisme et le bellicisme. On reconnaît la patte Disney dans ce récit qui semble être une adaptation live du Roi Lion et ses histoires de trône, Black Panther étant un cousin de Simba et Killmonger de Mufasa. N’oubliez pas les traditionnelles scènes post-génériques dont l’une qui se termine par ces mots: « Face à la crise, le sage construit des ponts, l’imbécile érige des barrières »! Trump si tu nous entends…

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