Critique Bluray: Chappie

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  • Date de sortie salles :
    04 mars 2015
  • Réalisé par :
    Neill Blomkamp
  • Avec :
    Sharlto Copley, Dev Patel, Ninja…
  • Durée :
    1h54min
  • Pays de production :
    Etats-Unis
  • Année de production :  2015
  • Titre original : Chappie
  • Distributeur :
    Sony Pictures Releasing France

LE FILM:

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Dans un futur proche, la population, opprimée par une police entièrement robotisée, commence à se rebeller. Chappie, l’un de ces droïdes policiers, est kidnappé. Reprogrammé, il devient le premier robot capable de penser et ressentir par lui-même. Mais des forces puissantes, destructrices, considèrent Chappie comme un danger pour l’humanité et l’ordre établi. Elles vont tout faire pour maintenir le statu quo et s’assurer qu’il soit le premier, et le dernier, de son espèce.

Après le très prometteur « District 9 », on attendait beaucoup du Sud-Africain Neil Blomkamp! La déception fut grande avec le balourd « Elysium » et l’on attend d’autant plus de ce « Chappie ». Malheureusement, on ne retrouve toujours pas le talent entrevu lors du premier opus. Blomkamp tente ici un retour aux sources en situant son action en Afrique du Sud mais semble perdu entre les standards hollywoodiens et l’underground! Le film peine à trouver un ton, un style, à la fois ultra-violent et cucul la praline et surtout croule sous ses sources d’inspiration: on pense inévitablement à A.I. et bien sûr à Robocop. Côté interprétation, la bonne idée est d’avoir confié le rôle du méchant à Hugh Jackman; Sigourney Weaver, elle, cachetonne comme dans « Elysium » et le duo de rockers sud-africains fait peine à voir! Ca passe le temps mais bon…

TECHNIQUE:

4.5

Un bluray de démo!

BONUS:

5

Scènes coupées, interviews, galerie photos et long making of, que demander de plus?

VERDICT:

2.5

Blomkamp déçoit encore mais l’édition est parfaite!

Disponible en DVD (19.99 euros) et bluray (24.99 euros) chez Sony Pictures Entertainment

CRITIQUE: PRISONERS

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Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent…

Trois ans après le choc « Incendies« , le Québecois Denis Villeneuve revient avec cette fois une grosse production américaine et le casting qui va avec: Hugh Jackman, Jake Gyllenhall, Paul Dano et Melissa Leo. Prisoners est cette fois un pur thriller qui ambitionne durant ses 2h30 d’aller au-delà du simple frisson pour poser des questions sur la religion notamment et la vengeance. Les deux missions sont parfaitement remplies; quelque part entre le Silence des Agneaux et Mystic River, Prisoners distille une angoisse qui ne nous lâche pas du film, évitant les artifices type « Jump Scares ». Le travail assez fouillé sur les personnages permet au spectateur de se mettre en situation et de se demander ce qu’il ferait par exemple à la place de Keller qui, tout en priant régulièrement franchit les limites en s’en prenant à celui qu’il croit coupable. Remarquablement interprété et bénéficiant d’une très belle photo, Prisoners n’est pourtant pas sans défaut, notamment son scénario qui multiplie excessivement les fausses pistes et rebondissements au détriment d’une simplicité qui aurait été louable.

Dans le genre, Prisoners reste malgré tout comme ce qui s’est fait de mieux depuis quelques années.

NOTE: 7.5/10