Critique Bluray: Sicario 2, la Guerre des Cartels

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Titre original Sicario: Day of the Soldado
Réalisation Stefano Sollima
Scénario Taylor Sheridan
Acteurs principaux
Sociétés de production Black Label Media
Lionsgate
Rai Cinema
Leone Group
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Action
Durée 122 minutes
Sortie 27 juin 2018

LE FILM:

4.5

Les cartels mexicains font régner la terreur à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Rien ni personne ne semble pouvoir les contrer. L’agent fédéral Matt Graver fait de nouveau appel au mystérieux Alejandro pour enlever la jeune Isabela Reyes, fille du baron d’un des plus gros cartels afin de déclencher une guerre fratricide entre les gangs. Mais la situation dégénère et la jeune fille devient un risque potentiel dont il faut se débarrasser. Face à ce choix infâme, Alejandro en vient à remettre en question tout ce pour quoi il se bat depuis des années…

Après le choc de « Sicario »étant devenu quasiment culte en 2015 qui ne laissait  présager d’une suite, Denis Villeneuve laisse la place à Stefano Sollima (Gomorra) pour un second volet très surprenant. On retrouve les personnages incarnés par Josh Brolin et Benicio del Toro qui s’intéressent cette fois aux activités des cartels liées à l’immigration. Seules différences: Emily Blunt est absente et cette fois ci, pas de place pour les états d’âme des personnages et les scènes introspectives. Le maître mot de cette suite est l’action et la noirceur. Au scénario, Taylor Sheridan est de retour lui aussi et le film garde donc sa patte. Le film prend aux tripes et ne nous lâche plus durant deux heures jusqu’à une conclusion qui laisse envisager un troisième volet que l’on ne peut qu’attendre avec impatience!

TECHNIQUE:

4.5

Une claque visuelle et sonore!

BONUS:

3.5

On trouve ici un making of décliné en trois featurettes assez instructives.

VERDICT:

4.5

un bon thriller à ne pas rater!

Disponible en DVD,  bluray (24.99 euros) et VOD chez METROPOLITAN FILMS dès le 27 Octobre

Critique: Blade Runner 2049

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Réalisation Denis Villeneuve
Scénario Hampton Fancher
Michael Green
Ridley Scott
Acteurs principaux
Sociétés de production Black Label Media
Thunder Road Pictures
Scott Free Productions
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau du Canada Canada
Genre science-fiction
Durée 164 minutes
Sortie 4 Octobre 2017

En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies…

Blade Runner 2049 est sans doute le film le plus attendu de l’année! Une suite au film culte de Ridley Scott réalisée par l’un des cinéastes les plus talentueux du moment avec Ryan Gosling et le retour d’Harrison Ford avait en effet de quoi exciter les cinéphiles les plus frigides! On ne peut que saluer l’ambition du projet et l’audace d’offrir un blockbuster si loin des canons du genre et si exigeant sur la forme. La mise en scène de ce nouveau volet est en effet un régal et l’esthétisme du film convaincra les plus réfractaires au cinéaste canadien. Malheureusement, l’histoire qui tient finalement en la recherche d’un enfant caché n’est pas à la hauteur du projet. 2h45 c’est long et même interminable et l’on peut se demander si l’apparition tardive, au bout de deux heures de film, d’Harrison Ford, n’est pas destinée à garder le spectateur à sa place. Tout semble étiré et dilaté jusqu’à l’extrême, si bien que chaque apparition et chaque déplacement du héros semble se faire au ralenti. On a malheureusement l’impression d’assister à une oeuvre de toute beauté mais totalement désincarnée et tournant à vide, nous forçant à nous questionner sur la raison d’être de cette suite.

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