Critique Bluray: Ocean’s 8

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Réalisation Gary Ross
Scénario Gary Ross
Olivia Milch
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Smokehouse
Village Roadshow Pictures
Larger Than Life Productions
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre film de casse
Durée 110 minutes
Sortie 13 Juin 2018

LE FILM:

2.5

La soeur de Danny Ocean, Debbie, rassemble les talents d’une équipe de pros de l’arnaque pour voler un collier estimé à 150 millions de dollars pendant le très prisé Met Ball de New York et ainsi réaliser le plus gros coup jamais orchestré par les Oceans’.

Après Ocean’S 11, 12 et 13, Gary Ross, le réalisateur d’Hunger Games s’entend avec Soderbergh pour nous refaire le casse du siècle mais avec une équipe de filles, comme cela vient d’être fait pour les Ghostbusters. Il s’agit donc ici de la soeur de Danny Ocean, incarnée par Sandra Bullock qui monte un gang pour voler un collier inestimable. Le film est donc calqué sur ses modèles masculins avec une partie recrutement, une partie préparation et le casse en lui-même. On retrouve un casting hétéroclite, avec ici Cate Blanchett, Anne Hattaway ou encore Rihanna, la même utilisation de la musique et un montage similaire. Le produit est bien ficelé, sans surprise, tout le monde est là pour le cacheton. Ca se regarde et ça s’oublie…

TECHNIQUE:

4.5

C’est parfait à tous points de vue!

BONUS:

2.5

On trouve ici deux scènes coupées et trois featurettes constituant un making of sympathique!

VERDICT:

2.5

Un casse qui se regarde et s’oublie aussi vite…

Dispo en DVD et Bluray (19.99 euros) chez Warner Bros

 

CRITIQUE: DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES (1955)

Tony le Stéphanois est un gangster usé qui sort tout juste de prison. Il décide malgré tout de tenter un dernier coup avec trois complices: le braquage d’une joaillerie en plein Paris. Trahis par une ancienne maîtresse de Tony, ils devront aller au bout de leur casse et affronter un gang rival…

En 1955, alors que Jules Dassin est black-listé à Hollywood et rejoint donc la France. C’est à ce moment là qu’on lui propose ce film dont le scénario ne l’enchante guère à priori. Il est vrai qu’il n’est pas d’une très grande originalité; cela n’a pas empêché de nombreux réalisateurs de s’en inspirer depuis cinquante ans: on pourrait y trouver du Michael Mann, du Tarantino ou avant eux du Melville. Mais ce qui fait de ce film un vrai chef d’oeuvre, c’est sa réalisation, d’une originalité et d’une précision rares. Deux scènes sont entrées dans l’Histoire du Cinéma: la fameuse scène du casse (27 minutes sans dialogues ni musique!), un monument de mise en scène et la scène finale d’une beauté formelle à couper le souffle (je n’en dirai pas plus!).

Aux heureux possesseurs de lecteurs blu-ray, je ne saurais que trop recommander la merveilleuse édition Gaumont qui comme d’habitude allie une restauration parfaite du film et des bonus qui privilégient la qualité à la quantité. Ici, un documentaire passionnant revient sur le film et son réalisateur avec des interventions d’Alain Corneau  et de Claude Chabrol (RIP), ou encore de Nadine Trintignant. Indispensable!