Critique Bluray: Ocean’s 8

71R68m2imjL._SL1423_.jpg

Réalisation Gary Ross
Scénario Gary Ross
Olivia Milch
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Smokehouse
Village Roadshow Pictures
Larger Than Life Productions
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre film de casse
Durée 110 minutes
Sortie 13 Juin 2018

LE FILM:

2.5

La soeur de Danny Ocean, Debbie, rassemble les talents d’une équipe de pros de l’arnaque pour voler un collier estimé à 150 millions de dollars pendant le très prisé Met Ball de New York et ainsi réaliser le plus gros coup jamais orchestré par les Oceans’.

Après Ocean’S 11, 12 et 13, Gary Ross, le réalisateur d’Hunger Games s’entend avec Soderbergh pour nous refaire le casse du siècle mais avec une équipe de filles, comme cela vient d’être fait pour les Ghostbusters. Il s’agit donc ici de la soeur de Danny Ocean, incarnée par Sandra Bullock qui monte un gang pour voler un collier inestimable. Le film est donc calqué sur ses modèles masculins avec une partie recrutement, une partie préparation et le casse en lui-même. On retrouve un casting hétéroclite, avec ici Cate Blanchett, Anne Hattaway ou encore Rihanna, la même utilisation de la musique et un montage similaire. Le produit est bien ficelé, sans surprise, tout le monde est là pour le cacheton. Ca se regarde et ça s’oublie…

TECHNIQUE:

4.5

C’est parfait à tous points de vue!

BONUS:

2.5

On trouve ici deux scènes coupées et trois featurettes constituant un making of sympathique!

VERDICT:

2.5

Un casse qui se regarde et s’oublie aussi vite…

Dispo en DVD et Bluray (19.99 euros) chez Warner Bros

 

Critique: Captain Fantastic

324651.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Réalisation Matt Ross
Scénario Matt Ross
Acteurs principaux
Sociétés de production Electric City Entertainment
ShivHans Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre dramatique
Durée 118 minutes
Sortie 12 octobre 2016

Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes.
Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu’il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l’obliger à questionner ses méthodes d’éducation et remettre en cause tout ce qu’il leur a appris.

Dans la lignée du film de Cédric  Kahn, « Vie Sauvage », « Captain Fantastic » évoque le quotidien particulier d’un père et de ses six enfants. Ce père a décidé en effet de donner à ses enfants une éducation alternative, loin des standards. La petite famille vit en forêt et les enfants sont formés à la chasse, à l’agriculture, au combat à l’arme blanche, à l’escalade. Toutefois, leur père souhaitant former des esprits libres, chacun, du plus petit au plus grand, a l’obligation de lire des ouvrages de philosophie comme des traités politiques. La famille ne fête d’ailleurs pas Noël mais célèbre l’anniversaire de Noam Chomsky! Après une première partie où Matt Ross nous présente leur quotidien, le film bascule dans le road movie alors que la famille doit se rendre aux obsèques de la mère et alors se confronter à la société américaine « classique ». Magnifiquement photographié par le Français Stéphane Fontaine, « Captain Fantastic » n’est ni une comédie pure ni un drame mais propose une réflexion passionnante sur l’Education et la difficile frontière entre élever ses enfants au sens propre et les marginaliser en les éloignant du modèle « classique ». Viggo Mortensen est comme toujours parfait et le jeune casting, qui subit un véritable entraînement commando pour être crédible, est pleinement convaincant! Le ciné indépendant US nous offre chaque année un ou deux petits bijoux, ce « Captain Fantastic » est l’un d’eux!

4.5