James Horner (1953 – 2015): une note de tristesse…

James Horner.arriving at the Los Angeles Premiere of Avatar.Grauman's Chinese Theater.Los Angeles,  CA.December 16, 2009.©2009 Kathy Hutchins / Hutchins Photo.

La musique de film est parfois insupportable, parfois passe inaperçue et dans certains cas, elle sublime le film et permet même de graver les images dans nos têtes les rendant indissociables des notes. Ils sont quelques-uns à maîtriser cet art si bien que certains réalisateurs ne les ont plus quittés: Bernard Hermann, Nino Rota, John Williams, Ennio Morricone, Danny Elfman… Et puis il y a aussi James Horner qui nous a quittés trop tôt, à 61 ans, dans un accident d’avion.

James Horner a signé quelques partitions incroyables, d’autres un peu moins mais malgré tout, celles-ci sont restées dans ma mémoire et ont donné aux films qu’elles illustraient une place particulière dans mon coeur de cinéphile.

Dans les années 80, je me souviens de la musique de « 48 heures », des Steels drums de la BO de Commando, de l’énorme thème dans « Aliens le retour » lorsque Bishop et Ripley décollent sans savoir que l’alien est accroché au vaisseau, des chants russes de « Double détente », du lyrisme du thème de « Willow » ou de celui de « Glory ». Dans les années 90, comment oublier la musique de « Titanic » ou en 2009 celle d' »Avatar ». Dernièrement, il donnait une ampleur encore plus grande au film de Jean-Jacques Annaud, « le dernier loup ». Les grands se font de plus en plus rares…


CRITIQUE DVD: CRAWLSPACE

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LE FILM: 6/10

Pine Gap, base secrète de la CIA dédiée aux manipulations génétiques, ne donne plus aucun signe de vie depuis quelques heures. L unité de soldats d élite
envoyée sur place découvre alors avec stupeur un lieu qui paraît abandonné depuis des années et dont les occupants ont tous disparu. Dans cette base sous
haute sécurité, certaines expériences ont mal tourné…

Premier film de réalisateur de Justin Dix, responsable des effets spéciaux sur des films comme Star Wars épisode II et III, ce Crawlspace débarque directement en video sans passer par la case cinéma, ce qui en général n’est pas très bon signe. En l’occurence, ici, on se trouve face à un film de SF qui n’a rien d’infamant, bien au contraire.

Mis en scène avec un certain brio et esthétiquement assez abouti, ce Crawlspace pêche un peu au niveau de son scénario assez confus mais surtout aux références un peu appuyées. Au détour de nombreuses scènes on se prend à se souvenir de tel ou tel film, la référence la plus nette provenant du film Aliens de James Cameron et ce, dès le début avec cette escouade de soldats de laquelle émerge une nénette qui rigole pas!

Le film reste malgré ça assez plaisant et mérite le détour!

TECHNIQUE: 8/10

Pour un DVD, c’est nickel!

BONUS: 1/10

La bande-annonce et c’est tout! Dommage…

VERDICT: 6/10

Un direct to Video qui ravira les amateurs de SF!

Disponible en DVD (19,99 euros) et blu-ray (24,99 euros) chez FPE dès le 3 avril.