Critique Bluray: Steve Jobs

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Réalisation Danny Boyle
Scénario Aaron Sorkin
Acteurs principaux
Sociétés de production Management 360
The Mark Gordon Company
Scott Rudin Productions
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre biographique
Durée 122 minutes
Sortie 3 février 2016

LE FILM:

4.5

Dans les coulisses, quelques instants avant le lancement de trois produits emblématiques ayant ponctué la carrière de Steve Jobs, du Macintosh en 1984 à l’iMac en 1998, le film nous entraîne dans les rouages de la révolution numérique pour dresser un portrait intime de l’homme de génie qui y a tenu une place centrale.

Après avoir fait le portrait de Mark Zukerberg dans « The Social Network », le scénariste Aaron Sorkin s’attaque à un autre géant de l’informatique, Steve Jobs. Plutôt que d’offrir un biopic classique, Sorkin a choisi d’articuler son récit autour du lancement de trois produits, le Macintosh en 1984, Next en 88 et l’IMac en 1998. On assiste donc à ces trois évènements clé du génial Jobs sur scène et en coulisses, ce qui nous permet de découvrir les relations de Jobs avec sa plus proche assistante, ses collaborateurs ou encore sa fille. On y voit un génie qui ne pense qu’à changer la vie des Hommes, avec un ego surdimensionné, au détriment de ceux qui partagent sa vie. A la réalisation, Danny Boyle quitte son costume habituel de roi de l’esbroufe pour une mise en scène d’une grande intelligence entièrement au service de son histoire et ses comédiens, l’immense Michael Fassbender en tête! Un grand film!

TECHNIQUE:

4.5

Une copie exemplaire, parfait écrin pour la très belle photo du film, par moments volontairement granuleuse.

BONUS:

3.5

On trouve ici un très bon making of décliné en trois parties où l’on retrouve les interventions de Boyle, Sorkin et Fassbender.

VERDICT:

4.5

Un grand biopic magistralement interprété!

Disponible en DVD (16.99 euros) et bluray (16.99 euros) chez Universal Pictures dès le 21 juin

Critique: Triple 9

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Réalisation John Hillcoat
Scénario Matt Cook
Acteurs principaux
Sociétés de production Worldview Entertainment
Sierra Pictures
Anonymous Content
MadRiver Pictures
SureFire Capital
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre policier
Durée 115 minutes
Sortie 16 mars 2016

Ex-agent des Forces Spéciales, Michael Atwood et son équipe de flics corrompus attaquent une banque en plein jour. Alors qu’il enquête sur ce hold-up spectaculaire, l’inspecteur Jeffrey Allen ignore encore que son propre neveu Chris, policier intègre, est désormais le coéquipier de l’un des malfrats. À la tête de la mafia russo-israélienne, la redoutable Irina Vlaslov ordonne à l’équipe d’effectuer un dernier braquage extrêmement risqué. Michael ne voit qu’une seule issue : détourner l’attention de l’ensemble des forces de police en déclenchant un code « 999 » – signifiant « Un policier est à terre ». Mais rien ne se passe comme prévu…

Triple 9, c’est le code diffusé sur les ondes de la police lorsqu’un agent est à terre; la particularité de ce code est qu’il mobilise quasiment la totalité des effectifs, offrant pourquoi pas une des possibilités aux gangsters d’agir à ce moment-là. Ici, un gang de braqueurs est justement composé de flics en activité et quand Chris va être désigné pour enquêter, il va devoir nager dans une eau infestée de requins. Si l’histoire de base n’est pas des plus originales (des histoires de ripoux, on en a vu des centaines), le scénario est bigrement bien ficelé, en étant assez dense tout en restant limpide, et surtout extrêmement rythmé. Les nombreuses scènes d’action sont magnifiquement mises en scène; on n’a notamment pas vu une scène de braquage aussi bien réalisée depuis Heat. Cerise sur le gâteau, le casting est non seulement ambitieux (Casey Affleck, Chiwetel Ejiofor, Aaron Paul, Woody Harrelson et évidemment Kate Winslet dans le rôle d’une mafieuse russe, preuve qu’elle peut vraiment tout jouer!) mais joue à un très très haut niveau! Depuis The Proposition, Triple 9 est sans conteste le meilleur film de John Hillcoat et le meilleur polar depuis des lustres!

4.5