CRITIQUE BLU-RAY: TRISHNA

trishna

LE FILM: 5/10

De nos jours au Rajasthan, Trishna, une jeune paysanne indienne travaille pour son père. Issue d’un milieu défavorisé, elle fait la rencontre de Jay, un séduisant jeune homme fortuné. Charmé, il offre à Trishna de travailler en tant que serveuse dans son hôtel de luxe. Devenus amants, ils vont alors se plonger dans une passion amoureuse, contaminée par une lutte des classes omniprésente…

Nouvelle adaptation de « Tess d’Uberville » de Thomas Hardy après celle de Polanski, ce « Trishna » est cette fois l’oeuvre du talentueux mais irrégulier Michael Winterbottom! A la différence de Polanski, il situe son action en Inde et nous parle de ce pays émergent où règnent encore certaines pratiques archaïques notamment dans le traitement des femmes. Lire la suite

CRITIQUE: LA PLANETE DES SINGES, LES ORIGINES (2011)

Will Rodman, un scientifque dont le père souffre de la maladie D’Alzheimer, travaille justement sur cette maladie. Il met au point un virus qui, une fois inoculé à des primates, multiplie les cellules de leur cerveau et leur donne des facultés insoupçonnées. Rodman décide alors en cachette de tester ce virus sur son père. Dans le même temps, il recueille chez lui un bébé chimpanzé dont la mère a été tuée par un agent de sécurité. Il s’aperçoit alors que les effets du virus se transmettent de génération en génération…

Nous connaissions « la planète des singes » de Franklin Schaffner avec Charlton Heston( et ses 4 suites) et le remake de Tim Burton (un naufrage!) qui étaient tous deux de fidèles adaptations du roman de Pierre Boulle. On y voyait une Terre dévastée gouvernée par des singes réduisant les quelques humains survivants en esclavage. Ici, Rupert Wyatt, dont  c’est la deuxième réalisation après « l’ultime évasion » non sorti en salles chez nous, nous offre ce que l’on appelle un « reboot », façon très à la mode outre-Atlantique de prendre un grand succès et de nous en conter les origines, comme dernièrement avec « Wolverine ».

Finies les grosses peluches censées personnaliser Cornelius et compagnie, ici les images de synthèse sont exploitées à merveille sur le même principe qu’Avatar: de vrais acteurs jouent les singes pour être ensuite remplacés par ces images. Dans le rôle de César, c’est le spécialiste du genre qui s’y colle: Andy Serkis qui avait déjà prêté ses mouvements à King Kong ou Gollum dans le « le seigneur des anneaux » fait une superbe prestation et efface complètement James Franco et surtout Freida Pinto qui, bien que magnifique, hérite d’un rôle complètement inutile. Belle trouvaille en tout cas que d’avoir confié les rôles principaux aux singes, ce qui n’était pas le cas dans les versions précédentes. Côté scénario, sans tout vous dévoiler, il est assez malin et nous amène intelligemment vers les films que l’on connaît et ce, de manière tout à fait efficace traitant au passage aussi bien des dérives de la science que de la lutte des classes! Sans temps mort, on assiste à un bon divertissement rythmé et délicieusement anxiogène. Une bonne surprise!