Critique: Don’t Breathe – la Maison des Ténèbres

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Titre original Don’t Breathe
Réalisation Fede Alvarez
Acteurs principaux

Stephen Lang
Jane Levy
Dylan Minnette
Daniel Zovatto
Franciska Töröcsik

Sociétés de production Ghost House Pictures
Good Universe
Screen Gems Inc.
Stage 6 Films
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Horreur
Durée 88 min
Sortie 5 octobre 2016

Pour échapper à la violence de sa mère et sauver sa jeune sœur d’une existence sans avenir, Rocky est prête à tout. Avec ses amis Alex et Money, elle a déjà commis quelques cambriolages, mais rien qui leur rapporte assez pour enfin quitter Détroit. Lorsque le trio entend parler d’un aveugle qui vit en solitaire et garde chez lui une petite fortune, ils préparent ce qu’ils pensent être leur ultime coup. Mais leur victime va se révéler bien plus effrayante, et surtout bien plus dangereuse que ce à quoi ils s’attendaient…

Second film de l’Uruguayen Fede Alvarez, quatre ans après son remake du classique « Evil Dead », « Don’t Breathe » s’est à nouveau adjoint les services de Sam Raimi à la production. Si le film est interdit aux moins de 16 ans, la violence graphique n’est pourtant pas très présente, le film tenant plus du thriller que du film gore. Ce nouvel opus n’est pas sans rappeler « Panic Room » pour l’aspect Home Invasion ou encore « Saw » pour le côté « torture » que l’on peut retrouver dans l’histoire. La grande réussite de « Don’t breathe » tient au talent de son jeune metteur en scène qui sait, en s’appuyant sur un scénario spécialement malin, comment exploiter au mieux son terrain de jeu. Un plan séquence vertigineux lors de l’entrée des jeunes cambrioleurs dans la maison fixe d’emblée le niveau élevé de ce tour de grand huit jubilatoire! Alvarez va jouer pendant 90 minutes sur les décors mais aussi, bien sûr, sur le handicap de la proie (ou du prédateur, selon), aveugle, mettant les intrus à son niveau lors d’une scène brillante. Plus tard, ces derniers reprendront l’avantage de jolie manière. Comme le dit la bande annonce, la maison a aussi ses secrets et l’une des dernières scènes, totalement perverse, aura raison des âmes sensibles. En guise de conclusion, le film offre un message fataliste sur une Amérique qui donne toujours les pleins pouvoirs au propriétaire! Brillant, étouffant, stressant, le frisson de l’année!

4

CRITIQUE BLU-RAY: AMERICAN HORROR STORY SAISON 1

american_horror_storyLA SERIE: 8/10

La famille Harmon, composée d’un psychiatre pervers, de sa femme meurtrie et de leur fille satanique, s’installe dans un manoir hanté à Los Angeles, après l’adultère du père et la fausse couche de la mère. Les esprits rôdent et sont bien décidés à les torturer, afin de les confronter à leurs plus grandes peurs…

Longtemps réduite à The Twilight Zone, la série d’horreur semble revenir en force avec des séries comme True Blood ou The Walking Dead! Créée par les géniteurs de Nip Tuck, American Horror Story revisite dans sa saison 1 le mythe de la maison hantée mais d’une manière totalement originale! Ici point de portes qui grincent ni de rires d’enfants dans le grenier: à travers l’histoire d’une famille qui emménage dans une maison victorienne dans le but de prendre un nouveau départ et qui s’aperçoit petit à petit du passé chargé de la dite maison, AHS prend le parti de créer un univers glauque, malsain et plus dérangeant que véritablement effrayant. Lire la suite