Critique Dvd: Tu ne tueras point

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Titre original Hacksaw Ridge
Réalisation Mel Gibson
Scénario Andrew Knight
Robert Schenkkan
Randall Wallace
Sociétés de production Cross Creek Pictures
Demarest Media
Icon Productions
Pandemonium Films
Permut Presentations
Vendian Entertainment
Pays d’origine Drapeau de l'Australie Australie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Guerre
Durée 131 minutes
Sortie 9 novembre 2016

LE FILM:

4.5

Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer.

Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme médecin. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est armé de sa seule foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour en devenir l’un des plus grands héros. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés.

Cinquième film de Mel Gibson réalisateur, « Tu ne tueras point » s’inspire d’une histoire vraie qui ne pouvait que séduire le fervent catholique qu’est le réalisateur/acteur américain. Qu’on partage ou pas les convictions religieuses du bonhomme, on ne peut que louer sa volonté d’illustrer de la plus belle des manières l’engagement d’un homme qui voulait servir son pays tout en refusant ne serait-ce que de toucher une arme. Après une première partie dans laquelle il montre le quotidien du jeune Desmond et sa relation avec un père alcoolique, puis le traditionnel passage de l’entraînement militaire et ses brimades, le film prend une ampleur dingue dans sa seconde partie. On y voit l’assaut d’une colline, occupée par les Japonais, Hacksaw Ridge (titre original du film) et l’on a rarement vu des scènes de guerre aussi réalistes et crues, à part chez Spielberg et son Soldat Ryan. La mise en scène est, à l’image de son héros, tout bonnement hallucinante, et fait de ce film l’une des grandes oeuvres américaines de l’année dernière!

TECHNIQUE:

4.5

Une réussite à tous les niveaux!

BONUS:

1

Outre un court message du réalisateur, on trouve quelques scènes coupées sans importance.

VERDICT:

4.5

Un grand film dans une édition minimaliste

Disponible en DVD (19.99 euros) et bluray (24.99 euros) chez Metropolitan Video dès le 9 mars

Critique: Alliés

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Titre original Allied
Réalisation Robert Zemeckis
Scénario Steven Knight
Sociétés de production GK Films
New Regency Pictures
Paramount Pictures
20th Century Fox
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 124 minutes
Sortie 23 novembre 2016

Casablanca 1942.  Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime.

Depuis qu’il en a eu terminé avec sa série de films d’animations avec « le Drôle de Noël de Scrooge », Zemeckis semble avoir, avec « Flight », « The Walk » et maintenant « Alliés », décidé de revenir à un Cinéma plus adulte. Après un début surprenant, avec notamment le drôle d’accent québecois de Brad Pitt et une photo parfois déstabilisante, qu’on aurait aimé moins « numérique », la magie opère. La première partie du film nous montre l’opération menée par deux espions, Max Vatan et Marianne Beauséjour, obligés de « jouer » un couple. Dans la seconde partie, la plus passionnante et la plus réussie, le couple est devenu un « vrai » couple et Marianne est suspectée d’être une espionne allemande. Max va alors tenter de savoir si le jeu de rôles perpétuel a aussi touché son couple. Suspense hitchcockien très bien mené, « Alliés » possède aussi ce cachet du grand Cinéma hollywoodien classique que l’on aime et Marion Cotillard continue de faire taire ses détracteurs; son rôle plein de mystère et de nuances est fait pour elle. Zemeckis s’offre même quelques grands moments de mise en scène, comme cette scène d’amour dans une voiture en pleine tempête de sable et prouve qu’il est plus qu’un faiseur mais un maître!

4.5