Critique Dvd: les Desperados

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Titre original The Desperadoes
Réalisation Charles Vidor
Scénario Robert Carson
Acteurs principaux
Sociétés de production Columbia Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Western
Durée 87 minutes
Sortie 15 janvier 1947

LE FILM:

3.5

En 1863 dans l’Utah, la banque d’une petite ville est attaquée. Cheyenne Rogers, un ex hors la loi de passage en ville, est très vite accusé du hold up , son ami le shérif Steve Upton qui l’avait aidé à se remettre dans le droit chemin, croit néanmoins en son innocence , il va l’aider à retrouver la liberté et fera tout pour prouver son innocence.

Seul et unique western de la carrière de Charles Vidor (« Gilda »…), « les Desperados » est également connu pour être le premier film en Technicolor de la Columbia. S’il ne s’agit pas ici d’un western majeur de l’Histoire du genre, le film de Vidor est toutefois extrêmement plaisant par son rythme très soutenu et un humour omniprésent, notamment par l’intermédiaire du personnage de Nitro, une brute épaisse décérébrée. La photo du film, splendide, s’illustre en particulier lors de très belles scènes d’extérieur. Un vrai plaisir, avec un excellent duo Randolph Scott/Glenn Ford !

TECHNIQUE:

4

Une copie assez propre avec un léger grain!

BONUS:

3.5

Comme d’hab, on trouve les présentations éclairées de Bertrand Tavernier et Patrick Brion!

VERDICT:

3.5

Un western très divertissant!

Disponible en DVD (16.99 euros) chez Sidonis

Critique: Star Wars – le Réveil de la Force

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Titre original Star Wars Episode VII: The Force Awakens
Réalisation J. J. Abrams
Scénario J. J. Abrams
Lawrence Kasdan
Michael Arndt
Acteurs principaux
Sociétés de production Lucasfilm
Bad Robot
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre science-fiction
Durée 135 minutes
Sortie 16 décembre 2015

Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga « Star Wars », 30 ans après les événements du « Retour du Jedi ».

Quand à la fin des années 90, débute la seconde trilogie Star Wars, avec Papa Lucas aux commandes, la déception est grande chez les fans. Tellement heureux de bénéficier du progrès technique, George Lucas noie ses trois films sous un déluge d’effets numériques, crée des personnages peu attachants ( l’horripilant Jar Jar Binks décrochant la palme), invente des histoires aux scénariis un peu foutraques et s’appuie sur un casting qui ne fait pas l’unanimité. Sept ans après l’épisode III, Disney annonce le rachat de Lucas Films et fait ainsi frémir les fans hardcore qui s’imaginent déjà Skywalker avec des oreilles de Mickey.

Très vite, la firme annonce la mise en chantier d’une nouvelle trilogie (épisodes 7,8,9) et un nom pour réaliser le premier volet: J.J.Abrams, celui là même qui  a su proposer un Mission Impossible 3 des plus convenables, un lifting parfait à la franchise Star Trek ainsi qu’un vibrant hommage à Spielberg (Super 8). Grand fan de la franchise, le cinéaste sentait une pression énorme, celle de combler les fans de la première trilogie tout en promouvant celle-ci auprès d’un nouveau public. Le défi est-il relevé?

Dès les premières images, on est tout de suite rassuré par la présence du logo LucasFilms et l’absence du château de la Belle au Bois dormant, comme si la firme aux grandes oreilles souhaitait vraiment faire oublier sa présence. S’ensuit,  après le résumé inaugural habituel,  une scène magistrale durant laquelle, lors d’une attaque des soldats de l’Empire, un stormtrooper au casque maculé de sang semble gêné par cet étalage de violence des siens et déserte avant de retirer son casque et dévoiler l’un des nouveaux personnages de cette saga, Finn. Sa route croisera ensuite celle de la jeune Rey et tous deux feront équipe pour tenter de retrouver le dernier Jedi, Luke Skywalker. On retrouve avec un immense plaisir les personnages principaux de la première trilogie Han Solo et Chewbacca, Leia, C3Po et R2D2 et JJ Abrams multiplie les références et les citations ( un droïde contenant une carte, une nouvelle « étoile noire », un méchant masqué,…). Certains diront que plus qu’un hommage, Abrams et ses scénaristes ont manqué d’imagination. Si l’on peut comprendre cet argument, force est de constater que le cinéaste est un fan qui sait parler aux fans: retour des personnages clé, combats au sabre, combats spatiaux et surtout retour à un cinéma moins digitalonumérique et aux créatures en latex! Abrams, s’appuyant sur une mise en scène léchée et un vrai sens du cadre, parle à l’enfant qui est en nous en nous replongeant dans un univers familier et rassurant. Toutefois à plusieurs reprises, il nous surprend avec des révélations et des évènements qui arracheront des larmes aux plus émotifs d’entre nous, jusqu’à un plan final absolument bouleversant qui ouvre vers un épisode 8 plus qu’attendu! Le blockbuster dont on rêvait, J.J. l’a fait!

4