CRITIQUE BLU-RAY: UN BONHEUR N’ARRIVE JAMAIS SEUL

LE FILM: 6/10

Sacha aime ses amis, son piano, la fête. La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles. Il vit dans l’instant, pour le plaisir. Sans réveil-matin, sans alliance, sans impôt. Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et une carrière professionnelle à gérer. Elle n’a aucune place pour une histoire d’amour. Tout les oppose. Ils n’ont rien à faire ensemble… Ils sont faits l’un pour l’autre.

Pour son cinquième long, James Huth (Brice de Nice) se frotte à la comédie romantique, spécialité outre-Atlantique. Loin de révolutionner le genre, Huth respecte, au contraire, le cahier des charges à la lettre (la rencontre improbable, le grand Amour, la rupture « irrémédiable »causée par l’un des deux, les retrouvailles, la bande originale qui compile des tubes…). Lire la suite

CRITIQUE: « LE CAPITAL » EN CLOTURE DU FIFIB

En clôture de ce 1er Festival International du Film Indépendant de Bordeaux le samedi 6 octobre, c’est le dernier film de Costa Gavras, « le Capital », qui sera projeté.

Adaptation d’un roman de Stéphane Osmont, « le Capital » nous conte l’ascension au sein d’une grande banque du fidèle bras droit du Président, ce dernier étant mis hors course par la maladie. Marc Tourneuil, incarné par un surprenant Gad Elmaleh qui, pour une fois ne fait pas du Gad Elmaleh, se retrouve alors aux commandes d’une des plus grandes banques mondiales! Mais, entre les requins qui nagent au sein même de la Phenix convoitant la place de Tourneuil et ceux qui rôdent alentour, dans l’espoir de dévorer l’entreprise, la mission du jeune Président va s’avérer plus que délicate!

Mené avec beaucoup de rythme par un Costa Gavras qui n’est jamais plus heureux que dans ce genre de films à thèse (Z, Music Box, Amen…), « le Capital » est un thriller financier qui accroche à merveille le spectateur grâce à un récit qui ne sombre jamais dans le charabia technique qu’on rencontre souvent dans d’autres productions du même type!  Mis en scène avec un certain brio, le film de Gavras a le mérite de proposer une belle galerie de personnages assez complexes et passionnants. Le personnage de Tourneuil lui-même, en quête de « respect » qui se gagne, selon lui, par l’argent, même s’il affiche un sang froid tout reptilien, est traversé de pulsions auxquelles il ne cède jamais (ou quasiment jamais!). Et aucun personnage ne tombe dans le manichéisme!

Une vraie réussite pour clore en beauté cette 1ère édition du FIFIB!

Note: 7/10

SORTIE NATIONALE LE 14 NOVEMBRE