CRITIQUE: DU VENT DANS MES MOLLETS

Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d’amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu’au jour où son chemin croise celui de l’intrépide Valérie.

Du vent dans les mollets lorsque l’on fait du vélo, c’est l’un de ces souvenirs d’enfance que l’on n’oublie jamais. C’est également le mode de séduction employé par Carine Tardieu pour plaire à ses spectateurs comme auparavant « Amélie Poulain » ou encore « le Skylab »! Que ce soit à coup de tubes de Kate Bush, de générique de Dallas ou encore à la vision d’objets cultes façon la Dictée Magique! Retrouver tous ces souvenirs est donc un régal pour le public qui a grandi dans les 80’s. Mais outre cet aspect très ludique, le film est surtout une chronique drôle et tendre sur l’enfance, la famille et le couple.

Et même si « Du Vent dans mes Mollets » n’a pas l’étoffe d’un très grand film, il séduit non seulement par sa faculté à replonger le spectateur dans une douce nostalgie mais bien sûr par son très bon casting que ce soit au niveau des parents (Agnès Jaoui et Denis Podalydès excellents) que des enfants (lumineuses Juliette Gombert et Anna Lemarchand). D’autre part, le film serrera le coeur des plus sensibles d’entre nous (non, pas moi bien sûr! hummm…)

LA NOTE: 7/10

 

CRITIQUE ADIEU BERTHE

Mémé is dead. Berthe n’est plus. Armand avait « un peu » oublié sa grand-mère… Pharmacien, il travaille avec sa femme Hélène à Chatou. Dans un tiroir de médicaments, Armand cache ses accessoires de magie car il prépare en secret un tour pour l’anniversaire de la fille… de son amante Alix. Et mémé dans tout ça ? On l’enterre ou on l’incinère ? Qui était Berthe ?

Pour son sixième film en tant que réalisateur (« le parfum de la dame en noir », « bancs publics »…), Bruno Podalydès se frotte à des thèmes tels que la perte d’un être cher, la transmission, la famille et bien d’autres mais avec un humour et une finesse assez rare. Certes, on pourra reprocher à cet « enterrement de Mémé » d’être mis en scène assez mollement mais s’appuyant sur un scénario si subtilement écrit et bourré d’idées, le film finit par nous le faire oublier! Podalydès réussit à nous faire mourir de rire, multipliant les dialogues et les scènes cultes, mais aussi à nous émouvoir. Au-delà de son scénario brillant, « Adieu Berthe » offre l’occasion à des comédiens comme Denis Podalydès, valérie Lemercier ou encore Michel Vuillermoz, impayable en croque-mort de luxe, de nous donner l’une de leurs meilleurs interprétations!

Une très bonne comédie, à la mise en scène un peu paresseuse, mais tellement bien écrite (c’est rare!) que l’on veut bien lui pardonner!