Critique: Cinema Paradiso (bluray 4K)

Titre originalNuovo Cinema Paradiso
RéalisationGiuseppe Tornatore
ScénarioVanna Paoli (it)
Giuseppe Tornatore
MusiqueEnnio Morricone
Andrea Morricone
Acteurs principauxPhilippe Noiret
Salvatore Cascio
Sociétés de productionCristaldifilm
RAI
Les Films Ariane
TF1 Films Production
Pays de production Italie
 France
GenreDrame
Durée118 minutes
Sortie20 septembre 1989

LE FILM:

Rome, année 80. Salvatore, cinéaste, apprend que son vieil ami Alfredo est mort. Flash-back. Quarante ans plus tôt, en Sicile, Salvatore, surnommé Toto, hantait le cinéma « Paradiso ». Quand il n’était pas à l’école ou à l’église, Salvatore s’enfermait avec Alfredo qui lui apprenait la vie grâce aux mélos et aux comédies.

Grand Prix du jury à Cannes et Oscar du meilleur film étranger en 1989, le second film de Giuseppe Tornatore est aussi son meilleur film.

Construit sur un flash back, Cinéma Paradiso retrace la vie de Salvatore et sa relation avec Alfredo le projectionniste d’un petit village de Sicile. Chronique romanesque et tendre, Cinema Paradiso est avant tout un vibrant hommage au Cinéma et une madeleine de Proust pour les vrais cinéphiles. On retrouve en outre une galerie de truculents personnages comme le Cinéma italien sait en offrir. Mais si le film reste autant dans les mémoires, c’est aussi grâce à la bande originale d’Ennio Morricone et son thème inoubliable. Un vrai plaisir porté par l’immense Philippe Noiret!

TECHNIQUE:

Quel plaisir de (re)découvrir ce classique instantané en 4K! Cette copie HD affiche une image éclatante malgré un grain très présent. La piste son DTS stéréo offre une belle clarté et met merveilleusement en valeur la sublime musique de Morricone!

VERDICT:

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Un « classique » du Cinéma italien à revoir dans des conditions optimales!

Edité pour la première fois en Blu-Ray 4K, disponible depuis le 1er décembre chez Universal Pictures France/TF1 Studio

Retrouvez Universal Pictures sur Facebook et Twitter et TF1 Studio sur Twitter

https://www.cinetrafic.fr/film/4119/cinema-paradiso

Ennio Morricone The 60 Years Of Music Tour

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Hier soir et aujourd’hui se tiennent les dernières dates françaises de la tournée des 60 ans de carrière de l’immense Ennio Morricone au Palais des Congrès de Paris où j’avais la chance d’être présent.

Après que les 200 choristes et musiciens de l’Orchestre Symphonique National tchèque soient entrés en scène, il ne manquait plus que le chef, il maestro, Ennio Morricone, auteur de près de 500 musiques de films depuis le début des années 60. Les applaudissements réussiront à le faire venir après quelques longues secondes durant lesquelles le public piaffait d’impatience! Son arrivée en scène, à son rythme (87 ans tout de même!), déclencha l’une des multiples standing ovations de la soirée, le public ayant conscience du privilège d’assister à un moment unique face à l’un des grands génies contemporains de la musique.

Si Morricone est l’auteur d’un nombre incalculable de « tubes » de la musique de films, il a choisi ,pour ses 60 ans, de proposer un éventail assez large de ses compositions, sans forcément jouer tous ses « tubes ». Son répertoire débutera d’ailleurs par certaines compositions qu’il a faites pour Giuseppe Tornatore (The Best Offer) ou Roberto Faenza (H2S) peu connues et pas vraiment grand public, celui-ci paraissant déstabilisé. Puis très vite, les premières notes de Chi Mai (le Professionnel ou Royal Canin pour les profanes) déclencheront des murmures dans la salle et les premiers frissons.

Tous les 2-3 morceaux, le Maître se retourne pour saluer son public qui lui réservera à chaque fois une nouvelle standing ovation. Durant la soirée, Morricone nous offrira ses classiques leoniens, excepté « l’Homme à l’harmonica », les westerns comme « Il était une fois en Amérique » mais également sa composition pour « les Huit Salopards » de Tarantino ou encore les principaux thèmes de « Mission ». Le grand moment sera celui de « the Ecstasy of gold » (le Bon, la Brute et le Truand) avec la voix hallucinante de Susanna Rigacci.

La baguette du Maître est toujours aussi précise et les musiciens sous ses ordres semblent empreints d’un profond respect. Le spectateur, lui, oscillera entre l’admiration, l’enthousiasme et l’émotion, les poils dressés et la larme à l’oeil. Seul regret, l’absence de certains thèmes somptueux comme ceux composés pour De Palma, notamment « les Incorruptibles » et « Outrages » alors que les multiples rappels seront des oeuvres déjà jouées au cours de la soirée.

Quoi qu’il en soit, nous aurons assisté à un moment rare et unique, inoubliable.