CRITIQUE BLU-RAY: JANE

LE FILM:

Un portrait de la célèbre écrivain britannique Jane Austen, au travers de son histoire d’amour vécue, à l’aube de ses vingt ans, avec Tom Lefroy…

Ce film est un biopic sans l’être véritablement. C’est en effet moins l’occasion d’apprendre quelque chose sur la vie de Jane Austen qu’un film sur la place de la femme dans cette société victorienne. Porté par un duo d’acteurs parfait avec une Anne Hattaway craquante comme toujours et un James McAvoy magnétique, le film  repose sur une mise en scène très classique pour ne pas dire académique mais pouvait-il en être autrement compte tenu du sujet ? Le charme agit toutefois même s’il n’a pas l’intensité d’un « Bright Star » de Jane Campion et si l’on aime les romances en costumes. Techniquement, l’apport HD est indéniable!

LES BONUS:

Outre les bandes annonces d’usage, un court making-of promotionnel, pas grand-chose en d’autres termes.

VERDICT:

Pour les amateurs de romances en costumes, un DVD tout à fait recommandable même si l’on aurait souhaité quelques bonus supplémentaires.

Disponible chez SevenSept au prix de 19,99 euros.

CRITIQUE: BRONSON (2009)

 

Bronson

1974, Angleterre, Michael Peterson, 19 ans ne rêve que de célébrité. Sans véritable talent, il se lance dans le braquage qui le conduit en prison. Ayant peut-être trouvé sa voie, il multiplie les actes de violence jusqu’à ce qu’il devienne le prisonnier le plus dangereux d’Angleterre. A son actif, déjà 34 ans de prison dont 30 en isolement…

Juste après la trilogie « Pusher » et un an avant « Valhalla Rising, le guerrier silencieux » (qui ne m’a d’ailleurs pas emballé!), le jeune cinéaste danois Nicolas Winding Refn s’empare de ce personnage hallucinant avec un style kubrickien très prononcé tant le film nous fait penser à « Orange mécanique » (il y a pire comme référence!). Petersen, tellement motivé par la célébrité au point de se choisir un nom de scène, Charles Bronson, semble être le jeune frère d’Alex DeLarge, avec le même goût pour l’ultra-violence. L’usage d’airs d’opéra dans la bande originale rajoute à cette gemellité entre les deux films. Niveau mise en scène, Winding Refn démontre à nouveau un talent hors du commun tant chaque plan est toujours plus inventif. Enfin, on ne peut que souligner la prestation impressionnante de Tom Hardy qu’on a depuis vu dans « Inception ».

Un film coup de poing à découvrir avant la sortie de « drive » prix de la mise en scène à Cannes.