Critique: A Ghost Story

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Réalisation David Lowery
Scénario David Lowery
Acteurs principaux
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 87 minutes
Sortie 20 Décembre 2017

Apparaissant sous un drap blanc, le fantôme d’un homme rend visite à sa femme en deuil dans la maison de banlieue qu’ils partageaient encore récemment, pour y découvrir que dans ce nouvel état spectral, le temps n’a plus d’emprise sur lui. Condamné à ne plus être que simple spectateur de la vie qui fut la sienne, avec la femme qu’il aime, et qui toutes deux lui échappent inéluctablement, le fantôme se laisse entraîner dans un voyage à travers le temps et la mémoire, en proie aux ineffables questionnements de l’existence et à son incommensurabilité.

Après un intermède du côté Disney avec « Peter et Elliott le Dragon », le réalisateur des « Amants du Texas » réunit le même couple Rooney Mara et Casey Affleck pour une histoire de fantômes bien loin des canons du genre. Le film, quasi-intégralement muet, nous montre un couple bientôt séparé par le deuil, le « mari » disparaissant dans un accident de la circulation. Si le corps s’est bien éteint, son âme, elle, persiste, sous la forme d’un drap blanc percé de deux trous à la place des yeux, comme Casper. Ce fantôme va pouvoir observer sa douce, puis les différents locataires de la maison et même aura la possibilité d’évoluer dans le temps aussi bien dans le passé que dans le futur. Poétique et conceptuel, « A ghost story » rappelle évidemment le Cinéma de Mallick par bien des aspects et offre plus qu’une réflexion sur notre condition humaine mais une vraie méditation. Se jouant de tous les codes narratifs ou visuels, ce film est une vraie surprise et l’un des films les plus surprenants de l’année!

4.5

Critique: Justice League

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Après avoir retrouvé foi en l’humanité, Bruce Wayne, inspiré par l’altruisme de Superman, sollicite l’aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d’une attaque apocalyptique…

« Justice League » visiblement conçu pour concurrencer les Avengers, réunit donc tous les super-héros DC Comics, à savoir Batman, Superman, Wonder Woman, Flash, Aquaman et Cyborg. Si les films de super-héros tendaient ces dernières années à rendre ces derniers plus humains et ancrés dans le réel, ce Justice League confronte la joyeuse bande reconstituée à un super méchant cornu tout droit sorti de la mythologie! Bâti sur un scénario indigent et sans surprise (l’avenir de la Terre tient à la réunion de trois boîtes sacrées volées par le Steppenwolf que les héros devront récupérer!), « Justice League » n’a comme seul intérêt que l’éclosion de Flash, incarné par le jeune Ezra Miller, et quelques vannes envoyées entre les héros. Le reste est un bouillon indigeste servi par des effets spéciaux et une photo d’une laideur qui, après « Thor Ragnarok », semblent être de mises dans ce type de « produits ». Encore un film que l’on oubliera aussi vite!

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