CRITIQUE: TUEZ CHARLEY VARRICK

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Charley Varrick cambriole une banque avec sa femme et un acolyte. Mais il comprend vite que la somme énorme qu’il a dérobée appartient à la mafia, qui lance un tueur à ses trousses…

Tourné en 1973, juste après l’Inspecteur Harry, Tuez Charley Varrick ne fait pas partie des films les plus connus de son réalisateur, Don Siegel, mais reste néanmoins l’un des plus réussis. Au premier degré, on assiste à un polar assez surprenant et palpitant d’un bout à l’autre. Dès le début, la surprise est là lorsqu’on voit Walther Matthau avec une postiche et sa jambe dans le plâtre se disputer devant des policiers avec sa jeune femme, nous faisant penser que l’on assiste à une comédie. Puis celui-ci entre dans la banque et un braquage sanglant a alors lieu. Perdant sa femme dans la fusillade, Charley Varrick prend la fuite avec l’un de ses complices et s’aperçoit alors que l’argent volé appartient à la mafia et qu’il était seulement en transit avant d’être blanchi. S’ensuit alors une course poursuite avec Varrick traqué par la police et par un tueur à la solde de la mafia. Lire la suite

CRITIQUE: L’INSPECTEUR HARRY

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Si la police de San Francisco ne remet pas immédiatement 200 000 dollars à un homme qui vient de commettre un crime, il recommencera au rythme d’un assassinat par jour. L’inspecteur Harry Callahan est sur ses talons…

Dans la carrière de Don Siegel, l’Inspecteur Harry est sans doute le film qui aura le plus fait couler d’encre, déclenchant la polémique avec des accusations de fascisme et d’incitation à la violence, mais c’est aussi le film majeur de sa filmographie au niveau de l’influence qu’il eut sur un certain genre de cinéma.

S’inspirant du Tueur du Zodiaque qui terrorisa les Etats-Unis à la fin des années 60,  le scénario tombe dans les mains de Clint Eastwood qui fait alors appel au fidèle Don Siegel ( cinq films en commun pour le tandem!) pour le réaliser. Le duo est donc à la baguette de ce polar nerveux dans lequel le flic Callahan est contraint d’outrepasser la loi pour faire le travail d’une justice laxiste et sclérosée. Idéologiquement discutable, Dirty Harry est pourtant suscite pourtant un énorme plaisir avec un personnage charismatique qui débite les punchlines autant que les balles de son magnum, une BO de Lalo Schifrin mythique et quelques scènes fabuleuses dont une confrontation entre Callahan et le meurtrier dans un stade en pleine nuit! Toutes les suites engendrées par cet énorme succès ne seront jamais à la hauteur de l’original! « Make My day »…

NOTE: 8.5/10