Critique Dvd: Une Enfance

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Réalisation Philippe Claudel
Scénario Philippe Claudel
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du Losange
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre drame
Durée 100 minutes
Sortie 23 septembre 2015

LE FILM:

3

 

 

Au cours d’un trop long été, Jimmy, un enfant de 13 ans que les circonstances forcent à devenir trop vite adulte, se cogne aux limites de sa petite ville et de sa vie heurtée, entre une mère à la dérive et un beau-père qui la tient sous sa coupe.

Le quatrième film de Philippe Claudel, en partie autobiographique, a le désavantage de sortir après une flopée de films sur l’enfance au sujet très similaire. On pense entre autres au « Géant égoïste », « Jack », « l’enfant d’en haut » ou plus récemment « la Tête haute ». Tous les poncifs sont donc réunis avec le beau-père alcoolique et drogué, au chômage, violent, la mère soumise, au chômage, droguée elle aussi et le gamin, obligé de s’occuper de son petit frère, faire les courses et même ramener la drogue à la maison. Toutefois, on finit tout de même à s’attacher au petit Alexi Mathieu, révélation du film!

TECHNIQUE:

4

 

 

Sans souci!

BONUS:

3.5

 

 

On trouve ici une interview du réalisateur, quelques scènes coupées très intéressantes et des images du tournage avec un commentaire poétique du cinéaste .

VERDICT:

3

 

 

Déjà vu mais attachant.

Disponible en DVD (19.99 euros) chez Les Films du Losange

Critique: la Loi du marché

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  • Date de sortie :
    20 mai 2015
  • Réalisé par :
    Stéphane Brizé
  • Avec :
    Vincent Lindon, Yves Ory, Karine de Mirbeck…
  • Durée :
    1h33min
  • Pays de production :
    France
  • Année de production :  2015
  • Distributeur :
    Diaphana

À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?

C’est le troisième film consécutif que Stéphane Brizé tourne avec Vincent Lindon après « Mademoiselle Chambon » et « Quelques heures de printemps ». Il s’agit ici du chemin de croix d’un quinquagénaire au chômage entre les stages inutiles, les entretiens d’embauche ou les rendez-vous à la banque. Brizé verse donc ici dans le film « social » mais selon un procédé bien particulier loin d’en faire un film « aimable ». En effet, il se dispense de toute afféterie de mise en scène: pas de musique, des longs plans séquences poussés à l’extrême et une caméra quasi-exclusivement tournée vers Vincent Lindon de face comme de dos! Quant à l’interprétation, hormis Vincent Lindon, le casting est intégralement composé d’amateurs qui jouent le rôle qu’ils ont dans la vie! L’intelligence du dispositif, notamment cette façon de dilater les scènes presque à l’excès, vise à nous faire ressentir le ras-le-bol du personnage et comprendre pourquoi il est poussé à accepter un poste de vigile. Un poste dans lequel il se verra contraint à enfoncer un peu plus ses semblables. On peut évidemment parler du film de Brizé sans parler de son interprète qui mérite amplement son prix d’interprétation à Cannes tant il est ici impressionnant, bluffant!

4.5