Critique: Shocker

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Titre original Shocker
Réalisation Wes Craven
Scénario Wes Craven
Acteurs principaux
Sociétés de production Alive Films
Carolco Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Horreur
Fantastique
Durée 109 minutes
Sortie 31 janvier 1990

Horace Pinker, criminel particulièrement sanguinaire, est enfin retrouvé par la police, grâce aux rêves prémonitoires d’un jeune garçon. Condamné à la chaise électrique, Pinker attend sans angoisse l’exécution de sa peine. En effet, il sait pouvoir résister à une charge de 200.000 volts…

En 1989, un an après « l’Emprise des Ténèbres », le cinéaste des « Griffes de la nuit » revient avec « Shocker », un film d’horreur qui n’eut pas le succès escompté malgré sa qualité évidente! Le film de Wes Craven débute par une première partie de pur slasher movie où un tueur en série, Horace Pinker, terrorise une petite ville et décime en particulier la famille du jeune Jonathan Parker. Une fois le tueur arrêté et exécuté sur la chaise électrique, le film tombe dans l’horreur pure mais avec une bonne dose d’humour. Le personnage de Pinker, incarné par l’excellent Mitch Pileggi, débite les grossièretés et les punchlines à la manière d’un cousin germain de Freddy Krueger et donne au film des allures de cartoon notamment lors d’une scène où celui-ci et sa proie favorite Jonathan passent  dans les programmes de télévision! Ils apparaissent même dans le Frankenstein de James Whale! Craven rajoute une petite touche de rêves comme dans les Freddy et, alors que le film sort en plein dans les « années SIDA », s’amuse à faire circuler le « mal » d’un individu à l’autre. Le tout, 80’s/90’s oblige sur une BO hard rock bien comme il faut! Culte je vous dis!

4

CRITIQUE: YOU’RE NEXT

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La famille Davison est réunie dans sa maison de campagne pour célébrer l’anniversaire de mariage des parents. Alors que chacun commence à laisser éclater ses frustrations et rancoeurs, la maison est prise d’assaut par un groupe de tueurs masqués. La réunion de famille tourne au jeu de massacre, les assaillants tentent de les supprimer un à un. Mais sous ses airs d’innocente petite amie, Erin va s’avérer pleine de ressources…

Précédé d’une rumeur flatteuse après sa présentation dans plusieurs festivals, You’re Next n’est pourtant pas la réussite espérée malgré un début assez prometteur. Alors qu’on croyait à un jeu de massacre impertinent que la présence de personnages pas des plus sympathiques pouvait laisser augurer, le film n’exploite malheureusement pas suffisamment ce qui aurait pu apporter un aspect jubilatoire. Le film tombe très (trop) vite dans la tuerie totale vu et revue. L’autre problème vient d’un recours systématique à un second degré qui dynamite toute tentative de faire peur au spectateur. Il aurait fallu soit rester dans le satyrique avec un sous-texte social, soit se cantonner au pur slasher movie bête et méchant en oubliant la gaudriole. C’est un choix que le réalisateur ne semble pas parvenir à faire et qui précipite son film au bout de quinze minutes dans le plus commun des films de ce genre avec un twist de surcroît dévoilé trop tôt.

Bof…

NOTE: 5/10