Critique Bluray: Plaire, aimer et courir vite

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Réalisation Christophe Honoré
Scénario Christophe Honoré
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Pelléas
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre comédie dramatique
Durée 132 minutes
Sortie 10 mai 2018

LE FILM:

4.5

1990. Arthur a vingt ans et il est étudiant à Rennes. Sa vie bascule le jour où il rencontre Jacques, un écrivain qui habite à Paris avec son jeune fils. Le temps d’un été, Arthur et Jacques vont se plaire et s’aimer. Mais cet amour, Jacques sait qu’il faut le vivre vite.

Plaire, aimer et courir vite, c’est un peu le credo de Jacques, écrivain quadra qui se sait condamné par le sida. Difficile de s’attacher et de faire des projets lorsque l’on sait son temps compté. Le 11ème long métrage de Christophe Honoré raconte donc la rencontre de ce condamné en sursis avec Arthur, jeune garçon plein de vie qui compte quitter sa Bretagne pour faire du Cinéma et vivre avec lui. Présenté en compétition au Festival de Cannes, le film fait évidemment penser à 120 BPM, traitant lui aussi du sida. Pourtant il n’a rien à voir avec le film militant de Robin Campillo, Honoré ne parlant ici que et uniquement d’amour!  Romantique et romanesque, loin des mouchoirs qu’un tel sujet promet, « Plaire, aimer et courir vite » réserve aussi quelques jolis moments de cinéma comme cette rencontre devant un écran projetant « la Leçon de Piano » ou deux scènes de bain fort émouvantes. La BO, de la musique baroque à Anne Sylvestre, est un bonheur, et le trio de comédiens Pierre Deladonchamps, Denis Podalydès, Vincent Lacoste est fabuleux, avec une mention particulière à ce dernier, totalement surprenant, qui amène une bouffée de vie salutaire à ce projet. On a du mal à imaginer que le jury de Cannes soit resté insensible à ce qui semble être le meilleur film de Christophe Honoré!

TECHNIQUE:

4.5

Impeccable!

BONUS:

2.5

Seul bonus ici, un montage d’images du film avec en voix off, un passionnant journal inversé du tournage par Christophe Honoré lui-même!

VERDICT:

4.5

L’un des plus beaux film français de l’année! Indispensable!

Disponible en DVD et Bluray (19.99 euros) chez AD VITAM dès le 25 septembre

Critique: Première année

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Réalisation Thomas Lilti
Scénario Thomas Lilti
Acteurs principaux
Sociétés de production 31 Juin Films
Les Films du Parc
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre comédie dramatique
Durée 92 minutes
Sortie 12 septembre 2018

Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu’à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain.

La première année de médecine c’est vraiment pas simple! Voilà en substance le message du troisième film de Thomas Lilti après « Hippocrate » et « Médecin de campagne » comme une conclusion à sa trilogie de la médecine. Il nous plonge dans le quotidien d’Antoine (toujours parfait Vincent Lacoste) qui triple sa première année, accroché à son rêve de devenir médecin et Benjamin  (William Lebghil), nouveau première année, surtout pour faire plaisir à papa médecin. Médecin de formation, Lilti connaît son sujet et multiplie les anecdotes qui sentent le vécu. Surchargés de travail, les deux étudiants révisent, révisent et révisent encore. En première année, pas d’amourettes, pas de soirées mais des cours à ingurgiter. Avec ce canevas tout de même très léger, Lilti réussit à brosser un film d’étudiants plutôt rythmé et plaisant avec ses deux jeunes comédiens vraiment emballants. Malheureusement, « Première année » ne donne pas l’impression de dépasser le cadre d’excellent divertissement, ce qui n’est pas mal!

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