Critique Dvd: La fille du patron

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Réalisation Olivier Loustau
Scénario Olivier Loustau
Bérénice André
Agnès Caffin
Acteurs principaux
Sociétés de production Rouge International Emael Films
Bethsabée Mucho
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre Comédie sociale
Durée h 38
Sortie 6 janvier 2016

LE FILM:

2.5

Vital, 40 ans, travaille comme chef d’atelier dans une usine textile. Il est choisi comme « cobaye » par Alix, 25 ans, venue réaliser une étude ergonomique dans l’entreprise de son père sous couvert d’anonymat. La fille du patron est rapidement sous le charme de cet ouvrier réservé et secret qui s’ouvre peu à peu à son contact et semble rêver d’une autre vie. Un soir, ils s’échappent tous les deux, à moto. C’est le début d’une liaison chaotique où la différence sociale attire les amants autant qu’elle les déchire…

Pour son premier film en tant que réalisateur, Olivier Loustau choisit un thème social, avec les difficultés d’une entreprise menacée de disparition mais en évitant le misérabilisme. Le réalisateur choisit plutôt d’offrir un film à l’ancienne, plein de valeurs, à travers le parcours de ces ouvriers, soudés par leur travail mais surtout par leur équipe de rugby, en route vers la finale. La vie de l’entreprise est assez bien croquée, les personnages sympathiques et l’histoire d’amour entre Vital et la fille de son patron fonctionne bien; on passe donc un moment agréable à défaut d’être inoubliable.

TECHNIQUE:

4.5

Rien à dire, c’est propre!

BONUS:

4

On trouve ici une section de scènes coupées, une interview du réalisateur et un court métrage du réalisateur à portée très sociale également.

VERDICT:

2.5

Une histoire d’amour sur un fond social, agréable premier film…

Disponible en DVD (9.99 euros) chez Wild Side Video

 

 

CRITIQUE: RENOIR

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1915. Sur la Côte d’Azur. Au crépuscule de sa vie, Auguste Renoir est éprouvé par la perte de son épouse, les douleurs du grand âge, et les mauvaises nouvelles venues du front : son fils Jean est blessé… Mais une jeune fille, Andrée, apparue dans sa vie comme un miracle, va insuffler au vieil homme une énergie qu’il n’attendait plus. Éclatante de vitalité, rayonnante de beauté, Andrée sera le dernier modèle du peintre, sa source de jouvence.
Lorsque Jean, revenu blessé de la guerre, vient passer sa convalescence dans la maison familiale, il découvre à son tour, fasciné, celle qui est devenue l’astre roux de la galaxie Renoir. Et dans cet éden Méditerranéen, Jean, malgré l’opposition ronchonne du vieux peintre, va aimer celle qui, animée par une volonté désordonnée, insaisissable, fera de lui, jeune officier velléitaire et bancal, un apprenti cinéaste…

Pour son quatrième film, Gilles Bourdos s’intéresse à Renoir mais plutôt que de traiter son sujet façon biopic, il choisit de se concentrer sur une période assez courte de la vie du peintre, durant la Première Guerre Mondiale, ce qui pourrait être une très bonne idée. Trois personnages principaux peuplent le film de Bourdos: le peintre Renoir (Michel Bouquet), le fils Jean Renoir (Vincent Rottiers) et Andrée, le modèle (Christa Théret). Le problème du film est que son scénario, faute de posséder quelque enjeu dramatique que ce soit, ne parvient jamais à présenter de l’intérêt. On n’y apprend pas grand chose du peintre si ce n’est qu’il souffrait de l’arthrite, ni du fils si ce n’est son patriotisme ni d’Andrée interprétée par une Christa Théret dont le jeu ne semble pas varier beaucoup depuis LOL. Plutôt qu’un film vivant (avec des dialogues par exemple!), Bourdos choisit de multiplier les longs plans du peintre au travail avec de longs et lents travellings, ce qui comblera les amateurs de beaux paysages et de peaux laiteuses! Reste une très belle photo de Mark Ping Bing Lee, le chef op de In The Mood For Love, ce qui est bien mais pas suffisant! Rrrrrrrrrrr…..

 
NOTE: 4/10