Au cours d’une mission spatiale habitée sur Mars, et à la suite d’un violent orage, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort et abandonné sur place par son équipage.
Mais Watney a survécu et se retrouve seul sur cette planète hostile.
Avec de maigres provisions, il ne doit compter que sur son ingéniosité, son bon sens et son intelligence pour survivre et trouver un moyen d’alerter la Terre qu’il est encore vivant.
À des millions de kilomètres de là, la NASA et une équipe de scientifiques internationaux travaillent sans relâche pour ramener « le Martien » sur terre, pendant que, en parallèle, ses coéquipiers tentent secrètement d’organiser une audacieuse voire impossible mission de sauvetage.
D’après le best-seller d’Andy Weir et sous la direction de Ridley Scott, SEUL SUR MARS réunit les acteurs
Jessica Chastain, Kristen Wiig, Kate Mara, Michael Pena, Jeff Daniels, Chiwetel Ejiofor et Donald Glover.
Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.
33 ans après le premier opus de la saga Alien déjà réalisé par lui-même, Ridley Scott revient avec un prequel, genre très à la mode en ce moment, qui vise à nous raconter ce qui s’est passé avant, comme l’a fait par exemple dernièrement « la Planète des singes, les origines ». Le but du jeu est donc ici de nous expliquer les origines des petites bebêtes de la saga, du vaisseau spatial en forme de fer à cheval et du fameux « Space jockey », espèce de géant fossilisé. Pour cela, Scott envoie une mission de scientifiques, à bord du Prometheus, à la recherche des origines de l’humanité, rien que ça!
Même si l’on est loin du naufrage annoncé, beaucoup de réserves subsistent sur ce « Prometheus »! Tout d’abord sur la raison d’être du film: n’est-il pas un peu dommage de chercher des explications à ce qui fait le mystère de la saga Alien ? Poser la question est un peu y répondre! Pour en venir au film lui-même, si l’on accepte ce postulat de départ, le gros défaut du film tient à son scénario? Outre le fait qu’il flirte régulièrement avec de la métaphysique de comptoir, le film semble souffrir de véritables trous dans son processus narratif comme si les coupes successives avaient sacrifié une vraie cohérence et simplifié à l’outrance certains personnages. Hormis les personnages du droïde, incarné par Fassbender, et d’Elisabeth Shaw, par la géniale Noomi Rapace, les autres sont complètement transparents. D’ailleurs, on pouvait voir dans les premières bandes annonces des scènes qui n’apparaissent pas dans le montage final!
Pour ce qui est du positif, du haut de ses 75 ans, Ridley Scott confirme qu’il est toujours un grand faiseur d’images! Brillamment mis en scène, bénéficiant d’une splendide photo et de décors fabuleux, « Prometheus » reste un spectacle efficace, un régal pour les yeux, assez fidèle à l’esthétique qu’avait créé H.R.Giger pour le « Huitième passager »!