CRITIQUE: LES AVENTURES DE TINTIN, LE SECRET DE LA LICORNE

Alors que le jeune Tintin se promène sur un marché, il a le coup de foudre pour la maquette du bateau « la Licorne » qu’il achète sans hésiter. Dans la minute, deux autres personnes dont un dénommé Sakharine proposent de la lui racheter. Tintin comprend que la maquette renferme un secret de grande importance et va très vite se retrouver embarqué, avec son chien Milou, dans une aventure qui l’emmènera aux quatres coins du globe. Il croisera sur sa route le Capitaine Haddock, les Dupont ou encore la Castafiore et devra affronter mille dangers…

Spielberg montre sa patte dès les premières images avec un générique très proche de celui d' »Attrape-moi si tu peux » aussi bien sur le plan visuel que musical, grâce à son inséparable complice John Williams. Puis vient la première scène, sur le marché de Bruxelles où, comme un hommage à l’auteur, Spielberg nous montre Hergé en train de tirer le portrait du jeune journaliste Tintin. Spielberg a dores et déjà donné la règle du jeu: il va respecter l’oeuvre du dessinateur belge tout en y laissant son empreinte.

On retrouve dans ce Tintin des ingrédients tels que humour, action ininterrompue, changements de décors et de pays permanents, recherche de trésors ainsi qu’une scène dans une bibliothèque et tout ça accompagné d’une bande originale où cordes et cuivres se mèlent dans du John Williams pur sucre! Ca ne vous rappelle rien ? Et bien oui! Spielberg réussit avec ce Tintin le quatrième Indiana Jones qu’il avait raté dans les grandes largeurs avec son pathétique Crane de Cristal mais sans toutefois trahir l’esprit de la bande dessinée. La maestria de Spielberg en matière de mise en scène éclate comme jamais et comme pour les albums d’Hergé, tous, de 7 à 77 ans, y trouveront leur compte. Pour ce film, Spielberg compile trois albums: le Crabe aux pinces d’or, le Secret de la Licorne et le Trésor de Rackham le Rouge et il se pourrait qu’il réalise deux autre films dont un qui serait un mélange des Sept boules de Cristal et le Temple du soleil. Et  l’on ne peut qu’être impatient…

CRITIQUE: INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL (2008)

Affiche américaine. Paramount Pictures

J’ai dû voir les trois premiers volets au moins dix fois chacun et j’en suis complètement dingue. Aucun n’est moins bon qu’un autre à mon humble avis, même s’ils sont bien différents. Dieu sait combien mon excitation était grande à l’idée de découvrir la suite des aventures d’un des plus grands, si ce n’est LE plus grand héros du cinéma. L’ayant manqué en salle, je me suis donc rué sur le dvd. Et bien, et sachez comme ça me coûte de dire ça, c’est complètement raté!

Jones reprend du service pour retrouver un crâne de cristal que les Russes lui disputent. Dans sa quête, il se retrouve flanqué d’un jeune qui se prend pour Brando dans « Sur les quais » (la nouvelle coqueluche Shia LaBeouf) et qui, divine surprise, se trouve être son fils, Henri Jones III. Pour les accompagner, on retrouve également Marion Ravenwood, sa chérie du premier volet, qui est donc la mère du petit Jones, ainsi qu’un professeur foldingue interprété par John Hurt. Ils sont confrontés à une méchante Russe, alias Cate Blanchett (ridicule avec son accent et sa perruque brune!) et leur quête les mène à retrouver Roswell et ses frères réfugiés dans un temple maya.

Mais pourquoi un tel carnage? Il y a bien quelques scènes d’action bien ficelées et on sent tout de même la patte d’un des meilleurs réalisateurs de tous les temps. Mais les points négatifs sont trop nombreux. Tout d’abord, les personnages qui entourent Indy sont tous plus énervants les uns que les autres. Le scénario est complètement foutraque, on ne croit pas un seul instant à cette histoire d’extraterrestres et on se demande si Spielberg ne nous ressert pas son histoire de famille, juste pour en faire un film personnel. Même si les autres volets étaient teintés de surnaturel, on y croyait, et on révait. Ici, c’est trop! A la fin on se croirait dans X-Files.

Sur la forme, Spielberg a peut-être trouvé un nouveau joujou avec les effets numériques mais trop c’est trop! On en trouve à chaque plan! Elle est loin la boule en carton pâte qui coursait Indy dans la première scène des Aventuriers de l’Arche perdue!

En conclusion, Indiana Jones n’est pour moi qu’une trilogie et le restera sans doute à jamais. Indy, maintenant prends ta retraite, fais-moi plaisir!