CRITIQUE REPRISE: RUNAWAY TRAIN

RUNAWAY_TRAIN

Deux évadés d’un pénitencier s’enfuient sur un train fou, dont le conducteur est tombé de la locomotive. Parviendront-ils à l’arrêter ?

Sorti en 1985, Runaway Train est sans doute le meilleur film produit par la Cannon de Golan et Globus, spécialisés dans la production de nanars à gros budget. Sur le papier, le projet a de quoi attirer l’attention; en effet, le scénario, écrit entre autres par Edward Bunker, l’ancien taulard copain de Tarantino, s’appuie sur un script d’Akira Kurosawa que celui-ci aurait souhaité utilisé comme passeport pour Hollywood mais qui ne s’est finalement pas tourné. Il est réalisé par Andreï Kontchalovski, cinéaste russe débarquant à Hollywood et qui fera quelques années plus tard « Tango et Cash ».

Film de prison au début, après une évasion expédiée, Runaway Train se mue très vite en pur film catastrophe, 80 % du métrage se déroulant à bord d’un train fou. Remarquablement interprété par Eric Roberts, Rebecca de Mornay et Jon Voight dans l’un de ses meilleurs rôles, le film bénéficie d’une mise en scène très inspirée du russe qui sait donner un vrai souffle à son histoire. Si le film n’a pas marqué durablement les esprits, il n’a pourtant manqué d’inspirer d’autres cinéastes: on pense notamment à Tony Scott qui s’en est bien inspiré pour Unstoppable.

A redécouvrir en salles dès aujourd’hui!
NOTE: 7/10

 

CRITIQUE: BENJAMIN GATES 2 (2007)

Buena Vista International

Mais que sont-ils tous venus faire dans cette galère? Cette question s’adresse à tous les spectateurs qui ont payé pour voir cette énorme daube ainsi qu’aux membres de ce casting 4 étoiles qui ont vrament dû toucher un gros chèque. En effet, outre Nicolas Cage et sa moumoute, sont venus se fourvoyer dans ce navet Harvey Keitel, Helen Mirren, Jon Voight et Ed Harris.

On a ici un sous-Indiana Jones à peu près du même niveau que les deux Allan Quatermain avec Richard Chamberlain. L’intrigue complètement tarabiscotée mêle l’assassinat de Lincoln avec une pseudo-histoire de temple inca, tout ça ponctué de prouesses scénaristiques: « Tiens, avec ton portable, pirate-moi le système informatique de la police! » Dès le début, on ne se sent pas un poil concerné et on suit cette chasse au trésor sans ressentir le moindre intérêt; les paupières semblent très vite peser une tonne, si bien que l’index de ma main droite se laisse tranquillement aller à appuyer sur la touche « avance rapide » de la télécommande.

En conclusion, un très mauvais film à éviter à tout prix! Vive Indiana Jones!!!(sauf le dernier bien sûr!)