Court Métrage: THE ONLY ANSWER TO DEFEAT IS VICTORY

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THE ONLY ANSWER TO DEFEAT IS VICTORY de KARIM GHAJJI

Si vous aimez la combativité, si c’est un sujet qui vous parle et vous touche, alors ce documentaire de 20 minutes et quelques devrait vous plaire !
Il évoque ce moment où l’on perd quelque chose qui représente notre passion, le rêve de notre vie.
Il aborde ces moments où l’on consacre toute son énergie pour pouvoir le récupérer et tous les sacrifices que cela implique.
On y découvre en effet l’histoire vraie du boxeur Karim Ghajji.
Si vous consultez sa fiche Wikipedia, vous y observerez un palmarès impressionnant :
Combats 119
Victoires 102
Victoires par KO 53
Défaites 16
Matchs nuls 1
Titres professionnels 2 fois Champion du Monde Bellator12 Fois champion du monde ISKA
Et pourtant…
En 2016 il subit une des défaites les plus difficiles à accepter : il perd son titre de Champion du monde au plus grand tournoi de MMA (une discipline de la boxe pied-main).
On peut imaginer ce que peut ressentir un compétiteur de son niveau lorsque cela arrive, non ?
Mais au lieu de se décourager, il redouble de travail et d’entrainement.
Le réalisateur le suit dans ce long combat pour reprendre son titre. Il nous montre les coulisses, les entrainement, son état d’esprit.
On réalise alors le niveau d’hygiène de vie et de mental qu’exige ce type d’exploit.
Il parvient ainsi à vulgariser cet univers peu connu du grand public.
En parallèle, il ouvre potentiellement un débat sur l’évolution du métier et de ce vers quoi iront les athlètes prochainement.
Les images sont belles pour un documentaire de ce type, la narration est bien orchestrée. La réalisation est simple mais efficace.
Un seul petit bémol : l’enchaînement des images de combat et de témoignages qui se succèdent parfois difficilement.
Mais un très beau documentaire plein d’enseignements sur la combativité !
Comme le dit si bien le titre : « la seule réponse à la défaite est la victoire ».
Documentaire à découvrir dans son intégralité ici

Farah Parfait, réalisatrice engagée pour le court-métrage

Retrouvez-là sur Twitter et sur Facebook et sur son site internet https://farahparfait.com

Court-Métrage: « Je Suis Caucasien »

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Suite à mon dernier article sur un court-métrage abordant les contradictions d’une génération prise en étau entre ses valeurs et les problématiques de notre société moderne, j’ai sélectionné un film qui aborde cette fois-ci les problèmes de stéréotype.

Egalement présenté au Nikon Film Festival, le court JE SUIS CAUCASIEN d’Olivier Riche aborde ce vaste sujet qui peut toucher chacun d’entre nous, en faisant un focus sur les préjugés de nationalité.

Le film narre l’histoire d’un jeune acteur noir qui se présente à un casting dont une des prérogatives est d’être caucasien. Il est reçu par une femme qui, surprise par sa couleur de peau, lui explique qu’il a dû se tromper de casting et se met maladroitement à lui proposer un autre rôle…

Un enchaînement de champs-contrechamps nous fait découvrir les émotions de chacun des protagonistes, au fur et à mesure de l’échange, autant étonnés l’un que l’autre par ce qu’il est en train de se passer. L’une est prise au piège des stéréotypes véhiculés par notre société, tandis que l’autre se retrouve confronté à des préjugés bien enracinés.

Ce court, qui pose le problème de l’étiquette de la couleur de peau, est tourné de manière amusante. Le jeu des acteurs est bon. J’ai été d’autant plus touchée par la réalisation qu’elle met en exergue les préjugés et les stéréotypes que l’on peut retrouver dans l’univers du Cinéma…

Je vous annonce un twist de fin très sympa, et vous laisse donc découvrir la suite en visionnant le cours sur le site du festival https://www.festivalnikon.fr/video/2018/418

Farah Parfait, réalisatrice engagée pour le court-métrage

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