Sur une petite île perdue au large de l’Australie, peu après la Première Guerre mondiale, Tom Sherbourne, le gardien du phare, vit heureux avec son épouse Isabel. Loin du tumulte du monde, il peut enfin oublier tout ce qu’il a vécu au combat. Mais leur bonheur se ternit peu à peu : Isabel ne peut pas avoir d’enfant, et elle se désespère. Un jour, un canot vient s’échouer sur la plage, avec à son bord le cadavre d’un homme et un bébé bien vivant…
« Une vie entre deux océans », troisième film de Derek Cianfrance à sortir chez nous après « Blue Valentine » et « The place beyond the pines » continue, dans un style très différent, à creuser le même sillon, celui de la famille ou de la filiation. Ici, Cianfrance aborde le pur mélodrame sous une forme très classique avec l’histoire de ce couple de gardiens de phare qui n’arrive pas à avoir d’enfants et qui, par la providence, voit la mère rejeter un bébé vers eux. Plutôt que d’alerter les secours et rendre publique leur histoire, ils préfèrent recueillir cette enfant et l’élever avec le risque que la vie leur reprenne ce qu’elle leur a donnés. La musique est très (trop) présente et l’histoire est dramatique à souhait mais les amateurs de mélo seront à la fête, d’autant qu’un couple Fassbender/Vikander (en couple à la ville), c’est toujours plaisant à regarder!
TECHNIQUE:
La très belle photo du film est brillamment retranscrite avec cette copie splendide!
BONUS:
On trouve ici un making of (15′) un peu promo et une featurette sur le décor du film.
VERDICT:
Un pur mélo avec un magnifique couple de comédiens! Un régal pour les amateurs!
Disponible en DVD (14.99 euros) et bluray (19.99 euros) chez METROPOLITAN VIDEO
1972. Alors que se joue la pièce qu’il a écrite, Richard Collier est abordé par une vieille dame qui lui remet une montre et lui dit ces mots mystérieux : « Reviens-moi, je t’en prie ». Huit ans plus tard, il découvre dans un célèbre hôtel un portrait de la vieille femme. Elle s’appelle Elise McKenna, et séjourna dans le même hôtel… en 1912. C’est le début d’une incroyable aventure qui va le transporter dans le passé, au début du XXè siècle.
Les principaux faits d’armes du réalisateur franco-américain, Jeannot Szwarc, laissent songeur: « Supergirl », « la Vengeance d’un blonde », « Hercule et Sherlock » ou « les Soeurs Soleil »! C’est deux ans après son grand succès, « les Dents de la mer 2 » que Szwarc obtient les fonds pour réaliser l’adaptation d’un roman de Matheson dont il rêve, « Quelque part dans le temps »! Il s’agit donc d’un mélodrame teinté de fantastique dans lequel un metteur en scène de théâtre interprété par Christopher « Superman » Reeves va effectuer un voyage dans le temps à la recherche d’une mystérieuse actrice incarnée par la magnifique Jane Seymour. La mise en scène pataude de Szwarc et les envolées lyriques de John Barry nous donnent l’impression de voir l’adaptation d’un roman de Barbara Cartland. Malgré tout on attend le dénouement, surprenant, de cette histoire d’amour impossible…
TECHNIQUE:
Une copie plutôt correcte avec une définition assez nette, même si de temps à autre, quelques grosses tâches ou rayures et grain viennent ternir l’image.
BONUS:
Belle interactivité avec une longue interview de Szwarc, d’un professeur de sciences politiques au sujet de Matheson et la bande annonce!
VERDICT:
Un mélo fantastique culte un peu daté dans une belle édition!
Disponible en DVD (14.99 euros) et bluray (19.99 euros) chez Rimini Editions