Critique: Les 7 Mercenaires

261619.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Titre original The Magnificent Seven
Réalisation Antoine Fuqua
Scénario John Lee Hancock
Nic Pizzolatto
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Sony Pictures Entertainment
Village Roadshow Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre western
Sortie 28 septembre 2016

L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…

En 1954, Akira Kurosawa réalise le chef d’oeuvre « les Sept Samouraïs« . En 1960, John Sturges en réalise un remake façon western avec « les Sept Mercenaires » et c’est à nouveau un chef d’oeuvre! Jusqu’à aujourd’hui, un nombre incalculable de films fut calqué sur le même modèle (recrutement d’une équipe, préparation du plan, attaque) et voilà qu’Antoine Fuqua nous sort un remake du remake. A quoi bon me direz-vous! Après avoir vu le film, on se pose encore la question! Pourtant, tout n’est pas à jeter, loin de là. Si la première partie (le recrutement de l’équipe) est exagérément longue, la suite est un peu plus réjouissante grâce à la mise en scène efficace de Fuqua, avec de beaux extérieurs et des scènes d’action bien troussées. Le casting est plutôt bien avec un Denzel Washington qui fait le boulot, mais surtout les excellents Ethan Hawke et Vincent d’Onofrio, les personnages les plus intéressants. Le méchant Peter Sarsgaard en fait des caisses, suant à grosses gouttes d’un bout à l’autre et Chris Pratt cabotine un tantinet. Dans l’ensemble, le film constitue un divertissement efficace, à l’ancienne,  sans surprise… mais efficace!

3

Critique Dvd: Regression

71GXsCqJYEL._SL1388_.jpg

Titre original Regression
Réalisation Alejandro Amenábar
Scénario Alejandro Amenábar
Acteurs principaux
Sociétés de production First Generation Films
Himenóptero
Mod Producciones
Pays d’origine Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
Genre Thriller
Durée 106 minutes
Sortie 28 octobre 2015

LE FILM:

3.5

Minnesota, 1990. L’inspecteur Bruce Kenner enquête sur un crime révoltant dont la jeune Angela accuse son père, John Gray. Lorsque John avoue sa culpabilité de façon tout à fait inattendue et sans garder le moindre souvenir des faits, le docteur Raines, un célèbre psychologue, est appelé à la rescousse. Il va devoir aider John à retrouver la mémoire, mais ce qu’ils vont découvrir cache un terrifiant mystère qui concerne le pays tout entier…

Six ans après « Agora », son péplum philosophique, Alejandro Amenabar revient à sa spécialité, le frisson. Ici, un flic (Ethan Hawke) enquête sur le viol de la jeune Angela (Emma Watson) par son père et ses copains satanistes. Avec le cinéaste espagnol, rien n’est jamais évident tant il se plaît à manipuler son public. Les amateurs de sueurs froides y trouveront leur compte tout en réfléchissant, assez rare de nos jours dans ce genre de productions pour être souligné, sur le pouvoir des médias ou encore les conséquences de la peur. Tellement d’actualité!

TECHNIQUE:

4

Tout à fait convenable y compris dans les nombreuses scènes sombres.

BONUS:

2.5

On trouve, outre les traditionnelles bandes annonces, deux interviews du réalisateur et de son actrice.

VERDICT:

3.5

Un thriller malin et manipulateur!

Disponible en DVD (19.99 euros) et bluray (24.99 euros) chez Metropolitan Video dès le 2 mars