Critique: D’après une Histoire Vraie

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Réalisation Roman Polanski
Scénario Roman Polanski
Olivier Assayas
Acteurs principaux
Sociétés de production Wy Productions
Pays d’origine Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre thriller
Durée 110 minutes
Sortie 1er Novembre 2017

Delphine est l’auteur d’un roman intime et consacré à sa mère devenu best-seller.
Déjà éreintée par les sollicitations multiples et fragilisée par le souvenir, Delphine est bientôt tourmentée par des lettres anonymes l’accusant d’avoir livré sa famille en pâture au public.
La romancière est en panne, tétanisée à l’idée de devoir se remettre à écrire.
Son chemin croise alors celui de Elle. La jeune femme est séduisante, intelligente, intuitive. Elle comprend Delphine mieux que personne. Delphine s’attache à Elle, se confie, s’abandonne.
Alors qu’Elle s’installe à demeure chez la romancière, leur amitié prend une tournure inquiétante. Est-elle venue combler un vide ou lui voler sa vie ?

Fraîchement accueilli lors de sa présentation au dernier Festival de Cannes, le dernier long métrage de Roman Polanski, adapté du roman de Delphine de Vigan, sort sur les écrans. Emmanuelle Seigner y incarne une romancière en mal d’inspiration qui va rencontrer « sa plus grande fan », incarnée par Eva Green, qui va prendre de plus en plus de place. Si l’on comprend aisément ce qui a pu séduire Polanski dans cette histoire, des thèmes comme les affres de la création artistique, l’obsession, , la schizophrenie…, on reste perplexe devant la forme. La mise en scène si peu inventive nous donne l’impression d’assister à un téléfilm quelconque; les dialogues, quant à eux, sont d’un niveau affligeant et arrachent même quelques sourires gênés. Pour couronner le tout, l’interprétation laisse franchement à désirer, ça sonne souvent faux et c’est même franchement ridicule notamment la prestation d’Eva Green qui nous la joue comme chez Tim Burton! Et puis cette thématique de la création littéraire, juste quelques semaines après le flop « Mother », on a l’impression d’avoir fait le tour! L’avantage, c’est qu’on a vite envie de revoir « The Ghost Writer »!

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Critique: Miss Peregrine et les Enfants Particuliers

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Titre original Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children
Réalisation Tim Burton
Scénario Jane Goldman
Acteurs principaux
Sociétés de production Chernin Entertainment
Tim Burton Productions
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre fantastique
Durée 127 minutes
Sortie 5 octobre 2016

À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’existence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs …  et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre « particularité » peut sauver ses nouveaux amis.

Deux ans après l’intermède « Big Eyes« , Tim Burton revient à sa spécialité, le conte fantastique avec l’adaptation d’un roman de Ransom Riggs qui semble avoir été écrit pour lui. On y trouve des enfants très « particuliers » (une fille qui vole sans ses souliers de plomb, un garçon invisible, un garçon qui crache des abeilles…) dans une espèce d’orphelinat tenu par une directrice inquiétante qui se change en oiseau (Eva Green) , des monstres dévoreurs d’yeux et un adolescent à la recherche du passé de son grand-père. On retrouve la thématique préférée du cinéaste, l’acceptation de la différence, dans une aventure fascinante et effrayante, qui n’a pas peur de convoquer le classicisme avec un hommage évident à Ray Harryhausen! Un grand Burton!

4.5