Critique: Judy

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Réalisation Rupert Goold
Scénario Tom Edge
Acteurs principaux
Sociétés de production 20th Century Fox
BBC Films
Calamity Films
Pathé
Roadside Attractions
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la France France
Genre drame biographique
Durée 118 minutes
Sortie 26 février 2020

Hiver 1968. La légendaire Judy Garland débarque à Londres pour se produire à guichets fermés au Talk of the Town. Cela fait trente ans déjà qu’elle est devenue une star planétaire grâce au Magicien d’Oz. Judy a débuté son travail d’artiste à l’âge de deux ans, cela fait maintenant plus de quatre décennies qu’elle chante pour gagner sa vie. Elle est épuisée. Alors qu’elle se prépare pour le spectacle, qu’elle se bat avec son agent, charme les musiciens et évoque ses souvenirs entre amis ; sa vivacité et sa générosité séduisent son entourage. Hantée par une enfance sacrifiée pour Hollywood, elle aspire à rentrer chez elle et à consacrer du temps à ses enfants. Aura-t-elle seulement la force d’aller de l’avant ?

Second film de l’Anglais Rupert Goold, « Judy » est un biopic sur l’actrice chanteuse Judy Garland, star du « Magicien d’Oz ». Si le biopic est le genre casse-gueule par excellence, ce « Judy » ultra sobre, à l’image de sa mise en scène sans aucune afféterie, s’en tire haut la main notamment grâce à son intéressant parti pris scénaristique. Plutôt que de tomber dans l’inventaire façon wikipédia, Goold a choisi de montrer en miroirs les dernières semaines de la vie de Judy Garland et le début de sa vie d’enfant star à l’époque du Magicien d’Oz. On y voit une enfant privée de sa jeunesse et de sa liberté puis une star sur la fin, obligée d’enchaîner les galas mal payés, entre deux cuites, pour espérer récupérer la garde de ses enfants. Si ce « Judy » est des plus recommandable, c’est surtout grâce à l’interprétation magistrale de Renée Zellweger, Oscar de la meilleure actrice, qui a su s’imprégner pleinement de son personnage jusqu’à sa gestuelle. Un biopic réussi mais surtout un poignant portrait de femme…

4

 

Critique Bluray: Ex Machina

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  • Date de sortie salles:
    03 juin 2015
  • Réalisé par :
    Alex Garland
  • Avec :
    Domhnall Gleeson, Oscar Isaac, Alicia Vikander…
  • Durée :
    1h48min
  • Pays de production :
    Grande-Bretagne
  • Année de production :  2014
  • Titre original : Ex Machina
  • Distributeur :
    Universal Pictures France

LE FILM:

4

Caleb, 24 ans, est programmeur de l’une des plus importantes entreprise d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle au monde qui prend la forme d’un superbe robot féminin.

On connaissait Alex Garland en tant qu’auteur de « la Plage » et scénariste de Danny Boyle notamment sur « 28 jours plus tard » ou « Sunshine ». Il passe ici derrière la caméra avec une certaine réussite malgré un sujet souvent traité, l’intelligence artificielle. Huis clos entre trois personnages, la créature androïde (Alicia Vikander), le créateur (Oscar Isaac) et le jeune employé chargé de tester la machine (Domnhall Gleeson), Ex Machina délaisse toute action pour se concentrer sur ses personnages et susciter de vraies questions chez le spectateur: qui manipule qui?  Quel est l’objectif de Nathan? Et plus généralement sur le danger de cette intelligence artificielle et les limites à ne pas franchir dans les rapports humains/machines…

Envoûtant et remarquablement interprété!

TECHNIQUE:

5

Exemplaire comme souvent chez Universal!

BONUS:

3

On trouve ici un making of décliné en diverses petites featurettes.

VERDICT:

4

Une réflexion pertinente et passionnante sur l’intelligence artificielle!

Disponible en DVD (19.99 euros) et bluray (22.99 euros)  chez Universal pictures dès le 6 octobre