Critique DVD: Le Grand Jeu

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Titre original Molly’s Game
Réalisation Aaron Sorkin
Scénario Aaron Sorkin
Acteurs principaux
Sociétés de production The Mark Gordon Company
Entertainment One
Pascal Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame biographique
Durée 140 minutes
Sortie 3 janvier 2018

LE FILM:

3.5

La prodigieuse histoire vraie d’une jeune femme surdouée devenue la reine d’un gigantesque empire du jeu clandestin à Hollywood ! En 2004, la jeune Molly Bloom débarque à Los Angeles. Simple assistante, elle épaule son patron qui réunit toutes les semaines des joueurs de poker autour de parties clandestines. Virée sans ménagement, elle décide de monter son propre cercle : la mise d’entrée sera de 250 000 $ ! Très vite, les stars hollywoodiennes, les millionnaires et les grands sportifs accourent. Le succès est immédiat et vertigineux. Acculée par les agents du FBI décidés à la faire tomber, menacée par la mafia russe décidée à faire main basse sur son activité, et harcelée par des célébrités inquiètes qu’elle ne les trahisse, Molly Bloom se retrouve prise entre tous les feux…

On connaissait Aaron Sorkin pour son travail de scénariste sur des films comme « Des Hommes d’Honneur », « le Stratège » et bien évidemment « The Social Network » et ses qualités notamment dans son extraordinaire faculté à dialoguer ses films. Avec « le Grand Jeu », il signe évidemment le scénario mais il passe également à la mise en scène. A nouveau, il s’agit du portrait d’un personnage hors du commun. Molly Bloom, entre une chute à ski et une chute judiciaire va connaître une ascension fulgurante dans le milieu du jeu! Pour interpréter cette femme forte et indépendante, Sorkin fait appel à la formidable Jessica Chastain qui livre une prestation époustouflante. On retrouve une fois de plus cette qualité dans les dialogues, la mise en scène elle, est un peu maniérée. Si le sujet est passionnant, on peut regretter que les deux heures quinze de film diluent un peu le propos. Reste un biopic plutôt réussi qui offre enfin le portrait d’une femme qui s’est faite toute seule!

TECHNIQUE:

3.5

Pour le support, rien à dire!

BONUS:

3.5

On trouve ici une interview de l’équipe du film et deux featurettes sans grand intérêt.

VERDICT:

Des premiers pas encourageants pour Sorkin réalisateur!

Disponible en DVD (19.99 euros) et bluray (24.99 euros) chez M6 VIDEO

Critique: Thor Ragnarok

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Réalisation Taika Waititi
Scénario Christopher Yost (en)
Craig Kyle (en)
Stephany Folsom
Acteurs principaux
Sociétés de production Marvel Studios
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre super-héros
Durée 130 minutes
Sortie 25 Octobre 2017

Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

Très bonne presse pour ce nouveau Marvel, troisième volet des aventures de Thor et son marteau! On peut légitimement se demander si cette presse a vu le même film que moi! Amateurs de vrai cinéma s’abstenir tant ce que l’on voit sur l’écran est indigent. Si le désir d’adopter un second degré salvateur,  tant les films de super-héros se prennent la plupart du temps au sérieux,  est plus que louable, on se pince devant un tel néant! L’esthétique tout d’abord, façon space opéra kitchouille à souhait, à base de tout numérique, fait mal aux yeux, d’autant que la photo du film est sans doute ce qu’il y a de plus laid depuis bien longtemps; par-dessus, rajoutez une bande originale électronique qui donne l’impression d’être devant un jeu vidéo des années 80 et le bonheur est total!  L’histoire, quant à elle, tient sur un mouchoir de poche avec une méchante incarnée par la pauvre Cate Blanchett réduite à faire du karaté et prononcer deux ou trois répliques. Quant à l’humour mis en avant par la presse, je n’ai pas autant ri depuis la maternelle! La palme est attribuée à cette espèce de trou noir intergalactique dénommé par Thor et son copain Hulk, « l’anus »!!!  Ou la la! Va falloir qu’on rentre dans l’anus, ah ah ah!

Il y a peu Winding Refn disait « le cinéma est mort »! S’il a vu « Thor Ragnarok », on peut facilement lui donner raison!

0.5