Critique: Boîte Noire

RéalisationYann Gozlan
ScénarioNicolas Bouvet
Yann Gozlan
Jérémie Guez
Simon Moutairou
MusiquePhilippe Rombi
Sociétés de production2425 Films
Wy Productions
Pays d’origine France
GenreThriller
Durée129 minutes
Sortie8 septembre 2021

Que s’est-il passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité.

Après « Captifs », « Un homme idéal » et « Burn out », Yann Gozlan signe son quatrième film, le second avec Pierre Niney déjà héros de son « Homme idéal ». Le jeune comédien incarne ici un technicien chargé d’étudier le contenu des boîtes noires lors de crashs aériens. Alors que les théories complotistes fleurissent de partout par les temps qui courent, « Boîte noire » s’avère tout à fait dans l’air du temps. Thriller paranoïaque à l’Américaine, le film de Gozlan offre durant deux heures un récit plutôt bien mené et intelligemment mis en scène avec notamment un travail sur le son assez époustouflant. Le spectateur est tenu en haleine par ce film au rythme savamment distillé, porté par un casting concerné (Niney, De Lâage, Dussolier) et une bande originale ultra-efficace de Philippe Rombi! Le divertissement français à son meilleur!

Critique: Mauvaises Herbes

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Titre original : Mauvaises herbes
Réalisation : Kheiron
Scénario : Kheiron
Décors : Stanislas Reydellet
Costumes : Karen Serreau-Muller
Photographie : Jean-Paul Agostini
Son : Frédéric de Ravignan, Fabien Devillers
Montage : Anny Danché, Alexandre Fleurant
Production : Simon Istolainen
Sociétés de production : Paiva Films
Sociétés de coproduction : StudioCanal, Mars Films, M6 Films
Société de distribution : Mars Films
Budget :
Pays d’origine : France
Langue originale : français
Format : couleur – 2.35:1 – son Dolby Digital
Genre : comédie dramatique
Durée :
Dates de sortie :
France : 21 novembre 2018

Waël, un ancien enfant des rues, vit en banlieue parisienne de petites arnaques qu’il commet avec Monique, une femme à la retraite qui tient visiblement beaucoup à lui.
Sa vie prend un tournant le jour où un ami de cette dernière, Victor, lui offre, sur insistance de Monique, un petit job bénévole dans son centre d’enfants exclus du système scolaire.
Waël se retrouve peu à peu responsable d’un groupe de six adolescents expulsés pour absentéisme, insolence ou encore port d’arme.
De cette rencontre explosive entre « mauvaises herbes » va naître un véritable miracle.

Après « Nous trois ou rien » où il racontait ses origines et notamment l’histoire de ses parents, l’humoriste Kheiron utilise son passé d’éducateur pour sa nouvelle fiction. Waël, jeune des banlieues vivant de combines en tous genres, se retrouve propulsé éducateur auprès de six jeunes en difficulté. Autour de lui, André Dussolier incarne le directeur de l’asso à la recherche de l’éducateur parfait et Catherine Deneuve la « mère adoptive » de Waël, prête à l’aider dans ses combines pour mieux le protéger. S’il s’agissait d’un film social au sens pur, ces « Mauvaises herbes » souffriraient d’un excès de bons sentiments. Mais c’est bien d’une comédie de Kheiron dont il s’agit et cette bienveillance poussée à l’extrême semble bien être sa marque de fabrique. On lui pardonne aisément d’autant que les dialogues sont souvent très drôles, que ses comédiens semblent s’amuser comme des petits fous (étonnante Catherine Deneuve), qu’il fait preuve d’une réelle volonté de proposer du Cinéma  et que le film fait beaucoup de bien! Et en ces temps troublés, il serait dommage de s’en priver!

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