Critique: Miss Peregrine et les Enfants Particuliers

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Titre original Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children
Réalisation Tim Burton
Scénario Jane Goldman
Acteurs principaux
Sociétés de production Chernin Entertainment
Tim Burton Productions
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre fantastique
Durée 127 minutes
Sortie 5 octobre 2016

À la mort de son grand-père, Jacob découvre les indices et l’existence d’un monde mystérieux qui le mène dans un lieu magique : la Maison de Miss Peregrine pour Enfants Particuliers. Mais le mystère et le danger s’amplifient quand il apprend à connaître les résidents, leurs étranges pouvoirs …  et leurs puissants ennemis. Finalement, Jacob découvre que seule sa propre « particularité » peut sauver ses nouveaux amis.

Deux ans après l’intermède « Big Eyes« , Tim Burton revient à sa spécialité, le conte fantastique avec l’adaptation d’un roman de Ransom Riggs qui semble avoir été écrit pour lui. On y trouve des enfants très « particuliers » (une fille qui vole sans ses souliers de plomb, un garçon invisible, un garçon qui crache des abeilles…) dans une espèce d’orphelinat tenu par une directrice inquiétante qui se change en oiseau (Eva Green) , des monstres dévoreurs d’yeux et un adolescent à la recherche du passé de son grand-père. On retrouve la thématique préférée du cinéaste, l’acceptation de la différence, dans une aventure fascinante et effrayante, qui n’a pas peur de convoquer le classicisme avec un hommage évident à Ray Harryhausen! Un grand Burton!

4.5

 

Critique: Mars Attacks

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Titre original Mars Attacks!
Réalisation Tim Burton
Scénario Jonathan Gems
Acteurs principaux
Sociétés de production Tim Burton Productions,Warner Bros. Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie parodique
Science-fiction
Durée 106 minutes
Sortie 26 février 1997
Effervescence sur la planète Terre. Les petits bonshommes verts ont enfin décidé de nous rendre visite. Ils sont sur le point d’atterrir dans leurs rutilantes soucoupes. La fièvre des grands jours s’empare de l’Amerique dans une comédie de science-fiction nostalgique des années cinquante.
Alors que le nanar d’Emmerich, « Independence Day » est sorti quelques mois avant et a explosé les compteurs au Box office, Tim Burton, au top de sa forme après notamment les deux Batman, Edward aux Mains d’argent et Ed Wood, s’empare grosso modo du même sujet pour un résultat autrement plus emballant! A travers l’invasion de la planète par des Martiens plutôt vindicatifs, Burton rend hommage aux films d’extra-terrestres des années 50 et leur côté kitsch, notamment à « Plan 9 from outer space » de son idole Ed Wood. Contrairement à Emmerich, pas de patriotisme exacerbé ici mais à l’inverse une satire grinçante qui n’épargne personne: les va t’en guerre, les pacifistes, les médias, les ploucs ou encore la first Lady (Glenn Close impayable en potiche présidentielle!). De toute la filmo de Burton, c’est sans doute le film dans lequel le cinéaste se lache le plus dans un humour complètement décalé et absurde! Avec lui, un casting hallucinant, de Nicholson en Président ( et dans un autre rôle de crapule texane!) à Tom Jones dans son propre rôle en passant par Pierce Brosnan à Danny de Vito et l’une des bandes originales les plus réussies de Danny Elfman! A voir et revoir sans modération!
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