Critique: Supernova

RéalisationHarry Macqueen
ScénarioHarry Macqueen
MusiqueKeaton Henson
Acteurs principauxColin Firth
Stanley Tucci
Sociétés de productionBBC Films
British Film Institute
Quiddity Films
The Bureau
Pays d’origine Royaume-Uni
GenreDrame
Durée 95 minutes
Sortie8 septembre 2021

Sam et Tusker s’aiment depuis 20 ans. À bord de leur vieux camping-car, ils rendent visite à leurs amis et famille et retournent sur les lieux de leur jeunesse. Depuis que Tusker est atteint d’une grave maladie, tous leurs projets ont été suspendus. Le temps est compté et être ensemble est désormais la chose la plus précieuse. Cependant, ce dernier voyage va mettre leur amour à rude épreuve.

Premier long métrage de l’Anglais Harry McQueen, « Supernova » nous emmène sur les routes avec le couple composé de Sam et Tusker, deux quinquagénaires qui partent s’aérer en camping car. Tusker, écrivain à succès, souffre d’une maladie qui, si elle n’est pas nommée, semble s’apparenter à Alzheimer. Ce dernier voyage sera lourd de conséquences pour le couple…

Le vrai thème de cet émouvant premier film n’est pas l’homosexualité mais l’amour mis à l’épreuve de la fin de vie. L’histoire entre Sam et Tusker aurait tout aussi bien pu être celle d’un homme et une femme. Jamais dans le pathos, « Supernova » est surtout l’occasion d’assister à la superbe prestation de deux acteurs en état de grâce, Stanley Tucci et Colin Firth. A voir absolument!

Critique: The Father

Titre originalThe Father
RéalisationFlorian Zeller
ScénarioFlorian Zeller
Christopher Hampton
MusiqueLudovico Einaudi
Acteurs principauxAnthony Hopkins
Olivia Colman
Sociétés de productionF comme Film
Trademark Films
Cine@
Pays d’origine France
 Royaume-Uni
GenreDrame
Durée97 minutes
Sortie26 mai 2021

THE FATHER raconte la trajectoire intérieure d’un homme de 81 ans, Anthony, dont la réalité se brise peu à peu sous nos yeux. Mais c’est aussi l’histoire d’Anne, sa fille, qui tente de l’accompagner dans un labyrinthe de questions sans réponses.

Premier long métrage du dramaturge français Florian Zeller, « The Father » est l’adaptation en langue anglaise de sa propre pièce, « le Père », troisième volet d’une trilogie sur la famille (la mère, le père, le fils). Zeller fait appel ici à Anthony Hopkins et Olivia Colman pour incarner un père et sa fille, face à la maladie d’Alzheimer. Quel programme, me direz-vous pour une reprise à la sortie d’un confinement! Pourtant, ici point de pathos mais une plongée dans la tête d’un homme en perte de repères. Grâce une mise en scène des plus maîtrisées et l’utilisation de cinéma pur, Zeller place le spectateur dans la position d’un malade qui, petit à petit, perd pied, ne reconnaissant plus ses proches ni son environnement. Zeller joue à merveille des décors et des acteurs, dédoublant les interprètes pour un même rôle, troublant complètement le public à l’image de son personnage principal. Hopkins, symbole de l’esprit et de l’intelligence, est bouleversant dans ce rôle qui lui valut, tout comme au scénario, un Oscar bien mérité! Une expérience à tenter absolument!