
Réalisation | Albert Dupontel |
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Scénario | Albert Dupontel |
Acteurs principaux | Virginie Efira Albert Dupontel Nicolas Marié |
Sociétés de production | Manchester Films |
Pays d’origine | France |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 87 minutes |
Sortie | 21 octobre 2020 |
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait 15 ans.
Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
Trois ans après « Au revoir là haut », Albert Dupontel revient derrière la caméra pour la septième fois. Au vu de la bande annonce, on peut s’attendre à un délire surréaliste dans la veine de ses premiers essais à la « Bernie ». On en est finalement assez loin…
« Adieu les cons » réunit une jeune femme condamnée par la maladie qui va tout fait faire pour retrouver l’enfant qu’elle a abandonné à sa naissance alors qu’elle n’avait que quinze ans et un homme qui vient de rater son suicide à la suite de son licenciement. Les deux vont partir à la recherche de « l’enfant » et en même temps fuir la police, le tout avec l’aide d’un archiviste malvoyant. Si Dupontel parsème son récit de gags désopilants, c’est pourtant l’émotion qui prédomine tout au long du film. En effet, au-delà de la farce, Dupontel évoque notre monde d’aujourd’hui entre individualisme, hyper connectivité et dérives du capitalisme. Depuis « Au revoir là Haut », Dupontel semble avoir acquis une maîtrise de son art, parvenant à joindre la fantaisie et les trouvailles visuelles au service de son récit. Aux côtés de Dupontel fidèle à lui-même, Virginie Efira confirme tout le talent qu’elle démontre à chaque film avec une prestation pleine d’émotion. « Adieu les cons » est LE film français de cette fin d’année, en espérant qu’il parvienne à trouver le public en cette période pour le moins compliquée.

Toujours aussi fort et pertinent Dupontel, mais cette fois on sent moins la comédie pour un film plus mélancolique et doux-amer
(evilashymetrie) Belle chronique, cela donne envie de découvrir ce nouveau film de Dupontel ! 🙂