Critique: Climax

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Réalisation Gaspar Noé
Scénario Gaspar Noé
Sociétés de production Arte Cinema
Rectangle Productions
Wild Bunch
Les Cinémas de la Zone
Artemis Productions
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 95 minutes
Sortie 19 septembre 2018

Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif.

20 ans après son premier film, « Seul contre tous », Gaspard Noé présente seulement son cinquième long métrage, « Climax », que certains ont pu déjà voir lors de la Quinzaine des Réalisateurs au dernier festival de Cannes. Si les fans du cinéaste devraient sortir comblés de ce nouvel opus, Noé ne gagnera certainement pas un nouveau public. Déjouant tous les codes (le générique de fin est au début du film, puis le générique du début se retrouve en deux parties au cours du film!), Noé nous présente d’abord une troupe de danseurs urbains, s’exprimant face caméra, dans l’écran d’une télé entourée de cassettes vidéos où l’on retrouve les films qui ont probablement inspiré Climax: Zombie, Schizophrenia, Suspiria… Enfin la petite troupe se retrouve dans une salle de répétition, danse et boit jusqu’à ce que la soirée dérape. L’ambiance devient glauque comme Noé sait faire, sexe, violence et drogue s’invitant à la fête. Le son saturé de house music et de hip hop d’un bout à l’autre, la lumière et la caméra virevoltante de Noé nous plonge alors d’un trip hallucinant où l’Homme devient un loup pour l’Homme, comme une métaphore de la société française. Ca fait mal mais ça fait du bien!

4.5

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