Critique: Moonlight

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Réalisation Barry Jenkins
Scénario Barry Jenkins
Acteurs principaux
Sociétés de production A24 Films
Plan B Entertainment
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 110 minutes
Sortie 1er février 2017

Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte.

Pour son second film, Barry Jenkins s’intéresse à la vie de Chiron, de son enfance à la trentaine. Jeune Noir des ghettos, Chiron tente de se construire malgré l’absence de père et une mère toxicomane. Malgré un postulat on ne peut plus classique, le film s’écarte très vite des standards et se concentre sur la volonté du jeune Chiron de grandir malgré sa différence. Assumer son homosexualité est encore plus compliqué lorsqu’on évolue dans un microcosme aussi macho. Découpé en trois chapitres, « Little », « Chiron » et « Black », correspondant à trois âges de la vie de Chiron, « Moonlight » traite avec une réelle pudeur et une vraie délicatesse de l’homosexualité, ou plus simplement de l’émancipation. Malgré quelques tics « indé », le film de Barry Jenkins fait preuve d’une vraie originalité que ce soit dans son propos ou dans son apparence et réserve quelques scènes de toute beauté. On se souviendra longtemps de ce premier baiser sur la plage ou de ce dîner de retrouvailles entre les deux amants dix ans plus tard.

4

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