Critique: Nelly (FIFIB 2016)

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Nelly est le portrait fragmenté d’une femme déchirée entre ses identités irréconciliables : écrivaine, amante, call girl et star. Plusieurs femmes en une, oscillant entre exaltation et désenchantement.

Une femme, quatre personnages: la pute, la starlette, la petite amie et l’écrivain. C’est avec cette vision éclatée façon puzzle que la réalisatrice québecoise, Anne Emond, s’est appropriée l’histoire de la romancière Nelly Arcand qui, après quatre livres marquants, se donna la mort à 36 ans. Loin du biopic classique, « Nelly » brosse donc le portrait de cette femme obsédée par son apparence et la peur de vieillir en mettant toujours en résonance sa vie et ses écrits. Cru, violent, audacieux mais surtout émouvant, « Nelly » permet non seulement de découvrir une réalisatrice mais aussi une actrice absolument fabuleuse, Mylène Mackay. Le film donne également envie de lire l’oeuvre de Nelly Arcand, sûrs de la comprendre un peu mieux. Une très belle réussite.

4.5

 

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