CRITIQUE: LES ENFANTS DE BELLE VILLE

Akbar est jeune, il vient d’avoir 18 ans, mais Akbar est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans une prison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin.

Après avoir découvert ses trois derniers films, « la Fête du Feu » (2006), « A propos d’Elly » (2009) et bien sûr « Une Séparation » (2011), c’est son deuxième long métrage qui sort sur nos écrans avec huit ans de retard.

Déjà dans « les Enfants de Belle Ville » on retrouve le style Farhadi, avec cette façon, avec une histoire toute simple à la base (ici un jeune garçon en quête de pardon pour sauver la tête de son ami), d’ouvrir à la manière de poupées gigognes toutes sortes de pistes nouvelles permettant d’aborder tout autant de thèmes différents. Et comme dans ses films suivants, tout manichéisme est banni, chaque personnage ayant ses raisons, aucun n’étant plus condamnable qu’un autre. Ici, Farhadi donne à son public à réfléchir sur la peine de mort, la justice, le pardon, le sacrifice, la religion et bien d’autres sujets encore sans jamais donner de leçons et en faisant appel à l’intelligence du spectateur. Non content de s’appuyer sur un scénario brillant, Farhadi propose également une mise en scène sans esbrouffe mais toujours juste. Pour donner corps à ses personnages, il s’appuie sur une troupe de comédiens tous impeccables dont la magnifique Taraneh Alidoosti, sosie oriental de Valeria Golino!

Encore un très beau film de Farhadi à découvrir absolument!

NOTE: 9/10

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