CRITIQUE: UNE VIE TOUTE NEUVE (2008)

Diaphana Films

Séoul, 1975, Jinhee a 9 ans. Un jour, elle se promène avec son père qui lui achète un très beau gâteau. Puis, ils prennent le bus qui les mène dans une grande demeure remplie d’enfants encadrés par des soeurs. Puis le père s’en va et laisse Jinhee: il l’abandonne dans un orphelinat. Petit à petit, Jinhee va sortir de son mutisme même si elle va refuser l’adoption pendant longtemps, persuadée du retour de son père. Puis, elle va se résigner, elle ne le reverra jamais…

Magnifique premier film, complètement autobiographique, d’Ounie Lecomte. Le sujet de l’adoption avait déjà été traité mais toujours du côté des parents adoptifs. Ici, la jeune réalisatrice s’intéresse à l’enfant, formidable Kim Saeron, bouleversante de bout en bout. Ici, pas de pathos, mais des émotions vraies, parfois déchirantes, comme lorsque la petite Jinhee explique son abandon par le fait qu’elle a fait pleurer le bébé de sa belle-mère. Et que dire de cette scène d’ouverture terrible dans laquelle le père abandonne sa fille qui ne comprend pas ce qui lui arrive, sans même lui faire un baiser d’adieu.

Vraiment un très beau film poignant qui révèle un vrai talent de cinéaste!

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